Motion du conseil syndical du Snuipp34 (6 avril 2010) Sarkozy et Fillon l'ont affirmé : la contre-réforme des retraites qu'ils préparent est LA réforme de 2010. La méthode et le calendrier sont parfaitement connus. Remise du rapport du Conseil d'Orientation des Retraites le 14 avril et ouverture de la concertation sur la contre-réforme des retraites. La remise en cause de nos acquis ne se discute pas, elle se combat avec détermination ! Aussi, le conseil syndical du Snuipp34 s'adresse solennellement à la direction nationale de notre syndicat et à celle de notre fédération : - pour qu'elles s'opposent à toute concertation avec le gouvernement sur sa contre-réforme des retraites. - pour qu'elles s'adressent aux fédérations enseignantes et de la fonction publique et aux confédérations ouvrières pour qu'elles réalisent un front uni contre la contre-réforme gouvernementale des retraites et pour la défense de nos acquis. Le conseil syndical du Snuipp34 se prononce clairement : - Pour le maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans (55 pour les ayant droit) - Contre tout allongement de cotisation (Pas un trimestre de plus !) - Pour la défense du Code des pensions et de ses particularités (Maintien du calcul des pensions sur la base de l'indice atteint 6 mois avant le départ en retraite) - Maintien des pensions des fonctionnaires d'Etat dans le budget de l'Etat (Pas de création de caisse de retraites pour les fonctionnaires d'Etat). (8 pour, 2 contre, 4 refus de vote) |
Motion adoptée par le congrès départemental du Snuipp 34 (Unanimité moins une abstention) Contre les chefs d'établissement et les EPEP dans les écoles primaires, refus d'un statut pour les directeurs, pas de transformation des écoles en établissements publics Après le renforcement du pouvoir des Présidents d'université et des chefs d'établissement du second degré, le gouvernement n'a pas renoncé à la mise en place d'établissements publics d'enseignement primaire (EPEP) dans le 1er degré. Chatel a déclaré à l'Assemblée Nationale que cela devait passer par le changement de statut des directeurs d'école. De façon provocatrice, le gouvernement a nommé le député Reiss, auteur du projet de loi sur les EPEP pour mener une mission et lui fournir un rapport sur la direction d'école. Il s'agit pour le gouvernement d'aboutir à une modification radicale du fonctionnement des écoles en dotant les directeurs d'école d'un statut spécifique. Ceux-ci, investis d'une autorité hiérarchique, seraient chargés d'imposer aux enseignants la politique gouvernementale de casse de l'école. Ils seraient aussi amenés à œuvrer à la création d'EPEP où les enseignants se verraient placés sous la tutelle d'un conseil d'administration dominé par les élus municipaux et les représentants des parents d'élèves. Le congrès national du Snuipp, réuni à Brive, rejette clairement et nettement l'instauration d'un statut pour les directeurs qui les conduirait à devenir des chefs d'établissement. Tout aussi nettement, le congrès s'oppose à la transformation des écoles primaires en établissements publics dotés d'un statut juridique, quelque soit leur nom. Pour bien marquer son opposition, le congrès refuse toute concertation sur de tels projets et œuvrera à la constitution d'un front des syndicats enseignants pour en obtenir le retrait pur et simple. |
Motion adoptée par le congrès départemental du Snuipp 34 (Unanimité moins une abstention) Pour l'abrogation de la loi SMA, refus de la déclaration préalable de grève Le congrès national caractérise la loi sur le service minimum d'accueil (SMA) comme la pire attaque contre le droit de grève que nous ayons eu à subir depuis des décennies. D'abord la mise en place d'un service d'accueil les jours de grève vise à amoindrir considérablement la portée et les effets de la grève des enseignants des écoles. Mais plus encore, c'est l'obligation qui est faite aux enseignants de se déclarer grévistes au moins 48 heures avant le jour de grève qui concentre le caractère antidémocratique de cette loi. Contraindre un enseignant à déclarer à son supérieur hiérarchique son intention de faire grève, c'est individualiser l'exercice d'un droit collectif et de ce fait, c'est entraver sérieusement l'exercice de ce droit qui a été conquis de haute lutte par nos anciens. Le congrès national se prononce de la façon la plus nette pour l'abrogation de la loi SMA. Dans ce but, le congrès national décide de combattre l'obligation de déclaration préalable qui est la clef de voûte du SMA en lançant désormais la consigne à tous les enseignants des écoles : "Refusez la déclaration préalable de grève à votre hiérarchie. Maintenez votre attitude antérieure d'information aux familles." Le Snuipp propose aux autres syndicats d'adopter la même position. Dès à présent, le syndicat mènera une grande campagne d'information et de mobilisation pour assurer le succès de cette consigne le jour venu. |