Intervention d'Étienne Valyi sur les motions "décentralisation" et "circulaire de rentrée" (6 février)

Ce que les collègues attendent du congrès de la FSU, ce sont des mots d'ordre clairs de rupture avec le gouvernement et ses plans. Ce qu'attendent les enseignants qui cherchent à se mobiliser contre la mise en place de la rentrée de septembre, c'est que la FSU exige le retrait du projet de circulaire de rentrée, et non pas la négocie ; de même au printemps dernier, les centaines de milliers de manifestants exigeaient le retrait du plan Fillon et non pas la négociation du plan Fillon..

Déjà, des établissements se sont adressés à la FSU pour qu'elle exige le retrait de cette circulaire.

Sur la décentralisation, la loi n'est pas encore votée définitivement. Nous sommes comptables de mener la bataille jusqu'au bout.

Si nous disons que nous sommes pour le maintien de nos collègues TOS dans la Fonction publique d'État, alors nous sommes pour le retrait du projet de loi ;

Si nous sommes pour le retrait du projet de loi, alors il faut centraliser le combat nationalement et aller tous ensemble, là où cela se décide, devant l'Assemblée nationale.

Voilà notre responsabilité. Voilà ce que nos collègues attendent.

Motion Front Unique : décentralisation.
Pour obtenir le maintien des collègues TOS et de toutes les autres catégories menacées dans la Fonction publique d'Etat, le congrès de la FSU demande le retrait du projet de loi organique de décentralisation aujourd'hui adopté au Sénat et qui doit être prochainement soumis en deuxième lecture au vote de l'Assemblée nationale.

Le congrès s'adresse à toutes les organisations syndicales pour construire la mobilisation unitaire nécessaire pour obtenir ce retrait et propose d'organiser une manifestation à l'Assemblée nationale avant le vote de la loi.

Pour 51 (9%) ; Contre 439 (83%) ; Abstention 44 (8%) NPPV 31


Motion Front unique : retrait du projet de circulaire de rentrée
Considérant que la mise en oeuvre de la circulaire ministérielle de rentrée "conduirait de fait les établissements à s'engager dans la déréglementation la plus totale et pourrait même à terme faire disparaître toute notion d'horaires et de programmes nationaux" (Université syndicaliste du 19 janvier), le congrès national de la FSU exige du gouvernement qu'il retire immédiatement et dans son intégralité le dit projet de circulaire.

Pour 74 (14%), Contre 454 (85%) ; Abstention 8 '(1%) ; NPPV 50