Intervention des militants FRONT UNIQUE dans les instances de la FSU

Compte-rendu de mandat

Archives 2010





 

Compte rendu par les élus Front Unique de la CAN du SNASUB des 16 et 17 novembre 2010

Motion Front Unique  présentée à la CAN  du snasub du 17 novembre 2010


Ca académique du SNES Clermont, 10 septembre 2010

CA du SNCS - 25 juin 2010
 

CDFD de la FSU 34, le 29 juin 2010

CAN du SNASUB du 8 et 9 juin 2010

Compte-rendu du CDFD du Gard, le 8 juin 2010

CA académique du SNES Clermont-Fd, le 4 juin 2010

Intervention au BDFN de la FSU le 31 mai 2010

Motions adoptée par le congrès départemental du Snuipp 03, le 18 mai 2010

Motion Front Unique - CA du SNCS-FSU - 7 mai 2010

Motion du conseil syndical du Snuipp 34 sur la question des retraites, le 6 avril 2010

CA du SNCS-FSU du 19 mars 2010

Conseil Syndical du Snuipp 94 le mardi 16 mars 2010

Can du snasub du 10 mars 2010

BDFN de la FSU du 1er mars

CA du SNCS-FSU - 22 janvier 2010

Congrès départemental de la FSU 63 - 15 janvier 2010



Une partie de nos interventions se trouvent classées dans les Lettres de liaison





 

Compte rendu par les élus Front Unique de la CAN du SNASUB des 16 et 17 novembre 2010

 

Cette CAN se tient 3 semaines après l’adoption de la contre-réforme des retraites. Cette attaque majeure contre nos conditions d’existences a entraîné une mobilisation remarquable. Une volonté d’arrêter ce gouvernement qui trouvait enfin un moyen d’expression avec la convergence possible de tous les secteurs de la classe ouvrière.

C’est donc une lourde défaite aujourd’hui qui pèse sur chacun.

Il peut paraître tout à fait curieux, voire incompréhensible les réflexions qui s’entendent ici : « on n’a pas gagné, on n’a pas perdu » (un camarade UetA),  « il y a quand même une victoire, la solidarité interpro » (Marie Ganozzi, EE)

En fait, rien d’étonnant a cela, puisque la direction du Snasub a soutenu jusqu’au bout l’orientation de la FSU qui elle-même s’insérait dans l’intersyndicale. Et quand Arlette Lemaire ajoute « la forte mobilisation devra continuer sous des formes diverses », cela signifie qu’il n’y a pas eu de défaite, autrement dit on ne doit pas tirer le bilan de celle-ci et surtout pas en chercher les responsables.

Cette occultation délibérée de la défaite ne doit rien à la naïveté. Elle remplit une fonction politique: dissimuler aux yeux des travailleurs la responsabilité majeure, décisive, qu'ont eue les directions syndicales dans l'élaboration, puis le passage de la loi.

Quelques éléments intéressants néanmoins au travers des discussions.

Danielle Patinet (EE) : Le dialogue social est quelque chose de rédhibitoire. Certaines directions syndicales veulent avant tout être représentatives et uniquement pour aller négocier. Or là, il ne fallait pas négocier mais créer un rapport de forces pour gagner. Les salariés se mettent en grève quand ils pensent que cela vaut le coup.

Pourquoi en 2003 on pouvait se réunir en interpro, il y avait un effet d’entrainement. Mais aujourd’hui, les organisations refusent qu’on puisse se rencontrer, qu’on puisse voter ensemble les revendications.

Amedé : Pourquoi on a gagné sur le CPE et pas ici ? La position de la CFDT n’était-elle pas de saboter le mouvement à un moment donné ?

 

2)      Intervention de Front Unique dans le débat sur l’action

Eric Panthou : Nous avons été confronté à une mobilisation qui sur certains aspects a été exceptionnelle, notamment par la puissance des manifestations et leur répétition, et pourtant les travailleurs ont perdu.

Il faut comprendre pourquoi.

D’une part, le gouvernement a présenté en février son agenda social, et pas un instant ce calendrier n’a été remis en cause, les organisations syndicales participant jusqu’au bout à toutes les concertations.

Ensuite, l’Intersyndicale a refusé absolument de reprendre le seul mot d’ordre qui pouvait unifier tout le monde et permettre d’affronter le gouvernement : retrait du projet de loi.

La CGT elle-même a envoyé des consignes très claires en ce sens début décembre en interne.

C’est ici l’inverse de ce qui a fait la force de la mobilisation du CPE où l’intersyndicale a été amenée à reprendre ce mot d’ordre de retrait et poussé par la mobilisation l’a maintenu jusqu’au bout.

Ensuite, les journées d’action on été multiplié évitant méticuleusement de mettre en difficulté le gouvernement. D’abord en rejetant toute centralisation notamment par le biais d’une manifestation nationale à Paris, ensuite en envoyant les salariés manifester aux permanences des députés (majoritairement UMP !) en province…le jour où précisément ils étaient tous à Paris pour adopter la loi !

Et malgré ce cadre, les travailleurs et une partie de la jeunesse ont répondu présent massivement à l’appel aux journées d’action, y compris après que la loi ait été adoptée.

C’est je crois la manifestation de leur volonté de combattre et de rejet de ce gouvernement. Mais le fait qu’ils aient refusé de s’épuiser dans les grèves reconductibles est aussi un signe de maturité qui montre que les travailleurs n’avaient pas d’illusion sur le fait qu’on puisse gagner sur les retraites sans un mot d’ordre clair, dans un combat ordonné contre ce gouvernement

Je conclus en faisant le lien avec le combat qu’engagent les étudiants anglais contre le triplement des frais d’inscription en fac. Leur syndicat se prononçait pour une hausse modérée. Ils ont rejeté ce mot d’ordre et exigé « aucune augmentation ». Et ils ont envahi à plusieurs milliers le siège du parti conservateur, montrant concrètement qu’il fallait aller là où cela se décide, ce que les directions syndicales ont désavoué par ailleurs.

Centralisation du combat, bataille pour imposer les véritables revendications, je crois qu’on a ici l’exemple à suivre.

Patrice Aurand : On doit continuer le mouvement sous d’autres formes disent certains. Mais comment affronter le gouvernement sur les prochaines réformes sans tirer un bilan.

Les travailleurs ont conscience qu’ils ont perdu et il faut dire pourquoi. Il y a eu un fossé entre la volonté des uns de retrait de la contre- réforme des retraites et l’orientation de l’intersyndicale.

Cette fois-ci, ce qui faisait l’unité de tous c’était la question des retraites, c’est ce qui faisait notre force. Mais l’unité s’est faite sur les bases de la CFDT contre la revendication de retrait.

Les directions syndicales ont accepté de discuter de chaque point du projet de loi. C’est donc le gouvernement qui a toujours eu l’initiative.

L’intersyndicale, consciente du potentiel mobilisateur que représentait cette attaque contre nos acquis en matière de retraite, a avancé le mot d’ordre pour « une autre réforme », (Cautionnant l’idée que le gouvernement pouvait réaliser une réforme « juste et équitable pour tous »).

 

3) Un point sur la question de la grève reconductible

Au-delà de la question du mot d’ordre qui est primordiale, une autre question s’est posée, celle de la centralisation du combat.

Bien sur l’on sait que les journées d’actions participent à la décentralisation et l’épuisement des travailleurs, qu’en est-il de la grève reconductible ?

La pseudo radicalité qui se cachait derrière ce mot d’ordre, ne peut répondre en rien à cette question de la centralisation. En effet, la perspective de laisser dans chaque entreprise, établissement aux travailleurs le soin de décider de la grève, de la reconduire ou pas chaque jour, participe à un éclatement total des forces. Et c’était également l’objectif de  l’intersyndicale !

A ce titre, l’exemple de lycéens encouragé à se mobiliser, mais laissés, livrés à eux-mêmes, notamment face aux casseurs, aux CRS, est significatif.

Ainsi au fil des manifestations, si le nombre de participants diminue, pour les tenants de cette pseudo-radicalité, la responsabilité en incombait aux travailleurs eux-mêmes, qui n’ont pas su s’investir « dans un mouvement ancré dans la durée ».

Dans cette logique, tous les courants de la FSU ont voté contre notre motion proposant une manifestation centrale à l’Assemblée pour le retrait du projet, soumise au vote du Bureau National de la FSU le 8 septembre au matin.

 

4) en conclusion

Rappelons la manière dont Sarkozy lui-même a tiré le bilan de cette réforme lors de sa dernière intervention télévisée: « Il n'y a pas eu de débordement », « Hommage soit rendu aux forces syndicales dans notre pays, nous avons fait cette réforme sans violence », « Les syndicats ont été responsables »,  « Eric Woerth a eu 56 réunions (!) avec les organisations syndicales qui lui ont dit: « nous n'assumerons pas l'impopularité de cette réforme ».

Sarkozy dit vrai : il n'y a eu ni précipitation, ni absence de concertation, au contraire ! Cette contre-réforme est un pur produit de la concertation.

Et le gouvernement fort de cette victoire compte accélérer sa politique visant à nous faire payer la crise.

Comme le déclare Fillon aux députés UMP le 26/10 : « On sort de cette crise en promulguant la loi et ensuite, on propose aux partenaires sociaux d’engager un dialogue sur l’emploi des jeunes ou l’emploi des séniors ».

Et l’intersyndicale d’anticiper : « L’ampleur des mobilisations confirme qu’au delà de la réforme des retraites, l’emploi, les salaires, les conditions de travail mais aussi l’avenir des jeunes sont restés sans réponses efficaces. » (21 octobre)

Voilà posée l’impérieuse nécessité de rompre avec le dialogue social et d’armer les travailleurs pour préparer les affrontements de demain, que ce soit sur la Sécurité Sociale ou l’emploi des jeunes. C’est tout le sens de la motion que Front Unique a déposé.

Il est remarquable de noter qu’après l’adoption d’une telle contre-réforme et la défaite qu’elle signifie, aussi bien la direction UetA que les représentants du courant Ecole Emancipée n’aient rien eu à proposer comme motion. La Can n’a donc pas d’avis sur la situation ni sur les projets en cours !

 

5) Motion présentée par Front Unique

 

Motion Front Unique  présentée à la CAN  du snasub du 17 novembre 2010

 

Après avoir fait entériner par l’Intersyndicale son agenda social en février, le gouvernement a pu dérouler jusqu’au 15 septembre son calendrier et imposer la réforme des retraites.

 

La phase de concertation, les groupes de travail, généraux ou à l’échelle de la fonction publique se sont tenus jusqu’au bout avec la participation des directions syndicales.

 

Défendant ce cadre, l’Intersyndicale a revendiqué la réécriture du texte, s’opposant ainsi au mot d’ordre de retrait qui signifiait l’affrontement avec le gouvernement.

 

La question est osée de rééditer ou non cette orientation qui a abouti à la victoire qui gouvernement qui entend poursuivre sa politique.

 

Fillon vient en effet d’annoncer aux députés UMP le 26/10 : « On sort de cette crise en promulguant la loi et ensuite, on propose aux partenaires sociaux d’engager un dialogue sur l’emploi des jeunes ou l’emploi des séniors ».

 

Il s’agit dans ce cadre de subventionner davantage l’apprentissage aux dépens de l’enseignement public technique et en même temps de renforcer l’alternance, y compris dans la Fonction Publique où ce dispositif est trop peu utilisé selon le ministère.

 

Le gouvernement entend de nouveau s’appuyer sur le dialogue social.

 

En conséquence, la CAN du Snasub-FSU s’adresse au CDFN pour qu’il affirme clairement que la FSU ne saurait en rien cautionner cette nouvelle entreprise de contre réforme mais au contraire déclarer qu’elle ne participera à aucune concertation sur son élaboration.

La FSU s’adressera aux autres organisations syndicales pour qu’elles agissent de même.

 

Ce serait ainsi ouvrir la perspective du combat contre le gouvernement.

 

 

Vote : 2 Pour  9 Contre : 7 Abstentions  1 Refus de Vote


 

 

Fraternellement

 

Patrice Aurand, Eric Panthou.

 



 

 

LE COURANT FRONT UNIQUE A COMBATTU A LA CA ACADEMIQUE DU SNES CLERMONT POUR QUE LES DIRECTIONS SYNDICALES APPELLENT A UNE MANIFESTATION CENTRALE A L'ASSEMBLEE NATIONALE AFIN D'OBTENIR LE RETRAIT DU PROJET DE LOI SARKOZY-FILLON-WOERTH.


La CA académique du Snes de Clermont se tenait le vendredi 10 septembre, trois jours après la mobilisation massive des travailleurs, par des grèves et des manifestations, et deux jours après le maintien par Sarkozy de sa contre-réforme et la décision de " l'intersyndicale " de repousser toute action après l'adoption par l'assemblée nationale du texte, prévue le 15 septembre.

Le courant Front Unique a combattu, quoiqu'il restât seulement cinq jours avant l'échéance décisive de l'adoption du projet de loi, pour que les directions syndicales des confédérations (CGT, FO) et fédérations (FSU) appelassent à une manifestation centrale à l'assemblée nationale afin d'interdire le vote d'un tel projet.

Intervention dans le débat :

" Camarades,

Dès le lendemain du 7 septembre où les manifestations ont une nouvelle fois été massives, Sarkozy a pu déclarer en Conseil des ministres qu'il ne reviendrait pas sur la réforme des retraites. Pourquoi ce gouvernement, dont l'affaire Woerth Bettencourt met toujours les jours un peu plus en lumière son caractère corrompu et au service du capital, pourquoi ce gouvernement peut-il avancer sa politique réactionnaire ?

Le 7, les travailleurs ont montré leur disposition à affronter le gouvernement. Ils ont montré qu'il était possible de se battre pour obtenir le retrait du projet de loi sur les retraites. Mais pour obtenir le retrait de la contre réforme des retraites, on ne peu se dispenser d'affronter le gouvernement. La perspective donnée par l'intersyndicale du 8 de la journée d'interpellation des député le 15 et de la journée d'action du 23 - grèves et manifestation - tourne parfaitement le dos à l'aspiration qui s'est exprimée avec force le 7. Ce que préparent les journées du 15 et du 23, c'est une nouvelle défaite, qui en laisse augurer bien d'autres.

La journée d'interpellation du 15 (élément du débat pour le Snes…) montre que la date est incontournable puisqu'il s'agit du jour du vote à l'Assemblée ! Mais l'interpellation député par député pour leur demander benoîtement de ne pas voter la loi sur les retraites, c'est refuser de centraliser le combat des travailleurs pour interdire aux députés de voter la loi. C'est soit permettre au gouvernement de faire adopter sans coup férir sa contre réforme, soit l'affronter pour obtenir le retrait. C'est la première solution qui a été choisi, personne n'est dupe ! Quant à la journée du 23, elle n'a à l'évidence pour fonction que de constituer un point final à une " contestation " soigneusement bornée et limitée, pendant de la concertation qui n'a jamais cessé depuis des mois entre gouvernement et ses " partenaires sociaux ".

Pour ce qui est de l'éducation nationale : qu'on ne nous fasse pas rire, quand on lit le communiqué du Snes du 7 qui débute sur le succès de la journée d'action du 6, couverte de manière très importante par les medias et ruinant la communication de Chatel ! Qui se conclut en demandant encore et toujours à ce même gouvernement de mener une autre politique éducative ? Parlons-en aux stagiaires !

Camarades, il faut rompre avec l'orientation qui vise à éviter tout combat frontal avec le gouvernement. Il faut au contraire l'affronter : il est encore possible d'organiser une manifestation rassemblant les forces qui se sont réunies dans les multiples manifestations du 7. Rassembler les forces, c'est organiser la manifestation centrale à Paris, à l'AN pour obtenir le retrait de la contre réforme sur les retraites. "

L'essentiel du débat de la CA a porté sur cette question. La direction locale invoquant tout à la fois " l'impossibilité " de préparer une manifestation nationale en si peu de temps, la " difficulté " de porter le mot d'ordre de retrait dans l'intersyndicale. Tout en déplorant la date du 23, la direction propose de " radicaliser " la journée d'initiatives du 15, en appelant à la grève et à " se rassembler devant le rectorat " (sic), et en proposant dès le soir du 23 la reconduction de la grève dans l'enseignement et la fonction publique. En cherchant à se dédouaner la direction locale se coule totalement dans le dispositif national dont le but est précisément de permettre l'adoption par les députés du projet de loi contre les retraites. Pour autant les participants à la CA n'étaient guère convaincus par ces arguments. La direction dut introduire dans son texte la nécessité d'une manifestation à l'assemblée tout en l'intégrant dans le dispositif général de l'intersyndicale. Malgré ces contorsions la motion Front Unique ne fut rejetée que de justesse.

CA académique du SNES Clermont, 10 septembre 2010 : Motion Front Unique : retraites

Le 7 septembre, les travailleurs, et avec eux les enseignants, ont montré qu'ils étaient prêts au combat pour obtenir le retrait de la contre-réforme Sarkozy-Woerth sur les retraites.

Le projet du gouvernement est actuellement en discussion à l'Assemblée nationale. Celle-ci doit voter sur ce projet le 15 septembre. L'adoption du projet représenterait sans conteste une victoire politique de première importance pour le gouvernement.

Seule une manifestation centralisée à l'Assemblée nationale, là où tout se décide, permettrait d'interdire à la majorité UMP d'adopter le projet de contre-réforme des retraites.

A l'inverse, l'intersyndicale a décidé d'un " dispositif d'action " qui laisse les mains totalement libres à la majorité UMP pour voter la contre-réforme. Elle va jusqu'à préconiser d'interpeller localement les députés le 15 septembre alors même qu'ils seront au Palais Bourbon en train de voter !

La CA académique du SNES Clermont juge qu'il serait encore possible d'adopter une autre orientation pour imposer le retrait du projet :

Que la FSU s'adresse à la CGT et à FO (rompant avec la CFDT qui une fois de plus se comporte en agent du gouvernement) pour rassembler les travailleurs devant l'Assemblée nationale le 15 septembre.

Elle décide de faire connaître cette position aux directions de la FSU et du SNES.

Pour: 5, contre: 6, 10 abstentions.



Le courant Front Unique est aussi intervenu afin de défendre les travailleurs immigrés qui subissent une répression permanente de la part du gouvernement Sarkozy et de ses sbires Hortefeux et Besson, répression qui s'est encore intensifiée cet été, et se poursuit actuellement. L'appel à la journée de manifestation du 4 septembre, en référence à la naissance de la IIIème République, dont le premier acte a été sous la direction de Thiers de faire massacrer les communards au printemps de 1871, au nom de " valeurs " et de la constitution de la Vème République, se payait le luxe de ne pas exiger le retrait des projets sur la déchéance nationale, ni même l'arrêt des expulsions. L'Eglise catholique, ou les représentants de bonne volonté de l'UMP purent se joindre à cette protestation sans menace pour le gouvernement. Cependant les travailleurs conscients ne peuvent que vomir cette politique. Il faut ajouter que jamais le gouvernement n'avait autant expulsé que durant le premier semestre 2010 : 14 000 expulsions ! Fait significatif, au printemps, les directions syndicales, dont celles de la FSU ont pourtant trouvé le moyen de signer un accord avec le gouvernement, en la personne de Besson, sur la régularisation " au cas par cas " de sans papiers, dont le bilan est à mettre en face des expulsions pratiquées, quelques poignées (moins d'une centaine) d'immigrés régularisés !

La direction s'est battue afin d'empêcher le vote de la motion au prétexte que les participants à la CA n'en savaient pas assez. Puis des amendements sont venus édulcorer les formulations.

MOTION CONTRE LA REPRESSION DES IMMIGRES.

La Ca du Snes de Clermont se prononce pour le retrait du projet de loi sur la déchéance de nationalité et contre les expulsions du gouvernement Sarkozy-Fillon-Hortefeux-Besson.

Le bilan de l'accord passé par les organisations syndicales avec Besson se solde par une régularisation au compte-goutte (un certain nombre de travailleurs qui se croyaient protégés par cet accord ont même été expulsés), tandis que les expulsions continuent dans des proportions jamais atteintes. Il convient donc de dénoncer l'accord.

La responsabilité des organisations syndicales est d'empêcher que les immigrés ne soient livrés aux expulsions et donc dans l'unité des organisations syndicales concernées (transports etc.) d'empêcher pratiquement les expulsions.

La CA du Snes de Clermont donne mandat au la CA nationale pour qu'elle défende cette position dans la fédération et au-delà pour réaliser le front unique des organisations syndicales sur cette position.

Adoptée à l'unanimité.





CA du SNCS - 25 juin 2010

Intervention dans le débat général

Pour le Retrait pur et simple du projet de loi Sarkozy contre les retraites

Hier deux millions de travailleurs du public et du privé ont manifesté contre le projet de réforme de Sarkozy contre les retraites. Ce projet est toute entier tourné contre les droits des travailleurs : Liquidation du droit de partir a 60 ans, du droit à la retraite à taux plein à 65 ans, nouvel allongement de la durée de cotisation, liquidation d'acquis bénéficiant aux femmes travailleuses, … et baisse des salaires pour les fonctionnaires via l'augmentation progressive de la " cotisation retraite " de près de 3%.

Quant à la " pénibilité ", qu'en est-il ? Le gouvernement se flatte d'avoir obtenu le consensus avec les syndicats à ce sujet. Le résultat : pour obtenir le droit de partir à la retraite à 60 ans au lieu de 62 le travailleur devra justifier d'une incapacité de travail d'au moins 20% . Cela illustre ce qui a été au cœur des négociations voulus par le gouvernement : comment détruire les garanties collectives au profit de petites faveurs que devront mendier les travailleurs face à un patron ayant le rapport de force pour lui et les yeux rivés sur ses profits.

C'est cette concertation qui a pavé le chemin du gouvernement vers cette " réforme ".

Cette reforme n'est ni négociable, ni amendable, ni réécrivable !

L'unité doit se réaliser pour le retrait pur et simple de cette réforme

L'unité peut-elle se faire derrière Chérèque qui hier soir a déclaré que le gouvernement devait réécrire sa réforme, derrière la CFDT qui lors de son congrès a ouvertement pris position pour l'allongement de la durée des cotisations ? Evidemment non !

Pour combattre cette réforme, il faut en finir avec cette division avec

D'un côté l'intersyndicale à laquelle participe la FSU et la CGT à la remorque de Chérèque ;
et de l'autre FO, qui appelle à manifester seule contre le retrait le 15 juin et qui dans le même temps participait aux groupes de travail dans la Fonction Publique, au sommet social de Sarkozy du 10 mai …

Aujourd'hui, 25 juin, la FSU demande au gouvernement de retirer son projet, mais elle ajoute :

" D'autres solutions que celles proposées par le gouvernement sont possibles pour assurer l'avenir du système par répartition des retraites et lutter contre les inégalités"

La CGT, qui n'a toujours pas pris position contre la réforme du gouvernement, " exige l'ouverture d'un vrai cycle de négociations avec les syndicats de salariés afin d'arrêter les dispositions de nature à pérenniser le système et le niveau des retraites. "

Le problème de l'avenir des retraites ce ne sont pas les régimes de retraites, ni la démographie.

Le problème des retraites : ce sont les milliards d'exonérations de charges sociales que les patrons et l'Etat doivent, les milliards de cadeaux fiscaux comme la suppression de la taxe professionnelle, ce sont les milliards qu'ont reçus et vont encore recevoir les patrons et les banksters via le Crédit Impôt Recherche et le Grand Emprunt. C'est aussi la fraude massive au fisc comme le démontre l'affaire Bettencourt dans laquelle le ministre Woerth est lui-même impliqué.

Alors, les directions syndicales seraient fondées d'exiger : que les patrons et l'Etat paie. Pas un euro pris dans la poche des travailleurs. Non à toute remise en cause des acquis sociaux comme ceux en matière de retraites.

Le vrai problème c'est aussi le chômage qui explose sous le choc de la crise et prive de ressources les caisse de retraites. Le gouvernement est sous la pression de la grande crise du capitalisme dont l'intensité ne se dément pas. Il lui faut redoubler les mesures anti-ouvrières pour tenter de reporter une banqueroute inévitable.

Après les retraites, il y aura encore et encore des attaques sauf si les travailleurs parviennent par leur combat à les empêcher. On sait notamment que le gouvernement veut en finir avec le CNRS.

La bataille des batailles aujourd'hui c'est comment combattre et vaincre le gouvernement pour qu'il retire son projet de loi contre les retraites. Le gouvernement a planifié de soumettre son projet de loi au Parlement dès le 7 septembre.

Hier il y avait 2 millions de travailleurs dans la rue contre le projet de Sarkozy.

Le 29 juin, les directions syndicales se réunissent.

Leur responsabilité est totale.

Elles doivent convoquer dès maintenant une manifestation dirigée là où cela se décide et au moment où cela se décide :

Elles doivent appeler dans l'unité avec les autres organisations syndicales, CGT, FO et UNEF, à une manifestation nationale à l'Assemblée Nationale, avec grève, au moment de l'examen du projet de loi pour en exiger le retrait pur et simple.

Motion

Le projet de loi du gouvernement Sarkozy contre les retraites est toute entière tournée contre les droits des travailleurs (Liquidation du droit de partir a 60 ans et du droit à la retraite à taux plein à 65 ans, nouvel allongement de la durée de cotisation, liquidation d'acquis bénéficiant aux femmes travailleuses, … et baisse des salaires pour les fonctionnaires via l'augmentation progressive de la " cotisation retraite " de près de 3%)

Cette reforme n'est ni négociable, ni amendable.

La CA du SNCS se prononce:

pour le retrait pur et simple de la " reforme " du gouvernement contre les retraites.

La CA mandate le BN du SNCS pour qu'il intervienne dans la FSU pour qu'elle appelle des maintenant, dans l'unité avec les autres organisations syndicales, CGT, FO et UNEF, à une gigantesque manifestation nationale à l'Assemblée Nationale, avec grève, au moment de l'examen du projet de loi pour en exiger le retrait pur et simple.

Pour : 2, Contre 10, Abstention : 10, NPPV : 1


Intervention lors de la discussion sur les motions avant les votes

G. Chaouat [Ecole Emancipée, qui s'est vivement opposé à la motion front unique -NDLR ] nous explique que le plus important est de construire " un mouvement de grève générale interprofessionnelle large et dans la durée ". Oui mais voilà, en face de nous il y a le gouvernement qui a décidé d'aller vite et qui voudrait même utiliser la procédure d'exception pour faire passer sa loi. C'est dès le 7 septembre que ce projet de loi va être soumis puis discuté et voté dans la foulée.

La question est donc simple : si, au lendemain de la manifestation massive du 24 juin, les directions syndicales laissent venir les périodes de congés sans rien annoncer pour le moment où le projet passera devant les députés, ce serait donner un dernier feu vert au gouvernement.

G. C. nous dit que les syndicats prévoient une manifestation le 6 juin mais que la date (la veille de son passage à l'AN ou pendant) ni le but ont de l'importance. Tout en précisant que JAMAIS la préfecture n'autorisera pas une manifestation avec l'objectif de l'Assemblée Nationale! N'est-ce pas justement la preuve que c'est bien là qu'il faut aller, là où cela va se décider. Designer l'objectif le retrait du projet de loi, l'ennemi à vaincre : le gouvernement et son Assemblée. Comment peut-on accepter que les directions syndicales nous appellent à se promener de la Bastille à la république en laissant tranquillement les députés UMP aux ordres de l'Elysée voter cette loi scélérate ?

Front Unique propose une motion courte centrée sur la question que chaque travailleur est en droit de se poser : comment frapper un grand coup contre le gouvernement, comment le combattre et le vaincre en lui faisant retirer son projet de loi ? C'est-à-dire aller en masse manifester au Parlement pendant qu'aura lieu la discussion sur le projet de loi Sarkozy pour l'empêcher de le voter!

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B. Veyssière (PRSI) soumettait un amendement à intégrer " au choix " dans la motion générale du BN ou de celle de Front Unique faisant de la manifestation à l'Assemblée Nationale une étape possible vers la " grève générale interprofessionnelle " :

" La CA du SNCS mandate le BN pour intervenir dans la FSU afin qu'elle prépare dans l'unité avec les autres organisations syndicales les conditions permettant d'obtenir le retrait du projet de loi Sarkozy sur les retraites.

La CA estime que cet objectif nécessite aujourd'hui de se préparer à la perspective d'une grève générale interprofessionnelle. La première étape devrait être une manifestation nationale à l'Assemblée Nationale avec grève au moment de l'examen du projet de loi "

Le BN a annoncé qu'il était d'accord pour intégrer cet amendement à condition que soit enlevé le mot " Assemblée nationale ". Il a donc demandé un vote pour que ce terme soit dissocié de l'amendement. Cette dissociation a été rejetée avec 9 voix contre et 5 pour. La motion générale intégrant l'amendement de B. Veyssière a été adoptée avec 17 voix pour et 2 contre.

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En conclusion :

Que signifie le fait que les directions syndicales refusent de désigner l'objectif, se situent sur la perspective d'un mouvement " longue haleine "? Et ce alors même que le gouvernement affiche clairement sa volonté d'aller vite !

Qu'est ce que cela signifie pour les travailleurs si ce n'est qu'elles ne veulent pas affronter le gouvernement pour lui arracher le retrait de son projet de loi, qu'elles cherchent à les épuiser dans un mouvement sans véritable issue, dans des actions éprouvantes et démoralisatrices dont le seul vainqueur sera … le gouvernement ?

Toute la question va être : est ce que les travailleurs trouveront la force de submerger l'obstacle des directions syndicales qui cherche à protéger le gouvernement ? C'est pour cela que Front unique combat et c'est pourquoi nous avons maintenu notre motion.

Malgré l'opposition ouverte de la majorité du BN, l'objectif de l'Assemblée Nationale a été désigné par la CA. Même si cela a été fait de manière édulcorée dans le cadre limité de la CA du SNCS, cela démontre que rien est joué.



Motion sur la réforme des retraites présentée au CDFD de la FSU 34 le 29 juin 2010 à Montpellier

Le Cdfd de la Fsu 34 considère que l'avant-projet de réforme des retraites est une attaque sans précédent contre l'un des acquis majeur des travailleurs de notre pays.

Ce projet n'est ni amendable, ni négociable.

Le Cdfd de la Fsu 34 exige son retrait pur et simple.

Le Cdfd s'adresse à la direction nationale de notre fédération pour qu'elle fasse sienne cette exigence. Et que sur cette base, elle appelle, en commun avec les confédérations syndicales ouvrières, lors du débat parlementaire, à une immense manifestation nationale (avec mot d'ordre de grève générale) à l'Assemblée pour empêcher l'adoption de la loi.

[5 pour ; 6 contre ; 3 abst]



  

 

Compte rendu par Front Unique de la CAN du SNASUB du 8 et 9 juin 2010

1) Intervention dans le débat sur l'action

a) Il est important avant toute chose de tirer un bilan de la situation, notamment de la journée d'action du 27 mai dernier. Chacun a pu constater la faiblesse et la morosité ambiante du défilé où se remarquait l'absence de mot d'ordre syndicaux marquant une quelconque combativité contre le gouvernement.

Pour combattre les travailleurs ont besoin d'une perspective, de mots d'ordres correspondant à leur attente.

Prenons quelques exemples : Que ce soit l'appel de l'intersyndicale, celui de la FSU ou encore du SNASUB, aucun n'appelait au retrait du projet de "réforme" sur les retraites !

C'est pourtant là le minimum que tous les travailleurs attendent !

Citons celui du SNASUB : "pour interpeller les pouvoirs publics et les employeurs pour peser sur les choix à venir" Voilà bien une perspective qui n'a rien à voir avec la nécessité d'affronter ce gouvernement afin de mettre un coup d'arrêt à sa politique.

Le texte dit encore : "oui une autre répartition des richesses est possible". Qui peut croire aujourd'hui que Sarkozy va changer de politique, va se mettre à nous distribuer des milliards comme il l'a fait avec les banquiers ?

Cette contradiction, entre notre nécessité d'affronter le gouvernement et le soutien que lui apporte les dirigeant syndicaux, (Depuis que Sarkozy a lancé ses invitations, à commencer par l'agenda social, pour mettre en place la contre-réforme des retraites, tous ont répondus présents), s'exprime concrètement aujourd'hui avec leur participation aux 4 groupes de travail thématiques sur les retraites : "1. pénibilité (règles communes public/privé ?... 2. Emploi des seniors (problématique des secondes carrières ? limites d'âge ? départs anticipés pour 3 enfants ?... 3. Spécificité de la Fonction publique (spécificités maintenues ou susceptibles d'évoluer ? Niveau et taux de reversion ? Majorations pour enfants ?...) 4. Gouvernance des retraites (pilotage - du type IRCANTEC ? - caisse spécifique pour les fonctionnaires,"

La conséquence de ce soutien, on l'a vu la veille du 27 mai, où le gouvernement pouvait sans peur annoncer son objectif d'élever l'age de départ à la retraite. Et c'est sans vergogne qu'il est écrit dans l'appel intersyndical pour le 27 : "la concertation spécifique Fonction publique n'est accompagnée d'aucun engagement sur le maintien de la référence aux six derniers mois"

Alors, la conclusion ne serait-elle pas de dire : Ces concertation sont un pièges, en aucun cas nous ne pouvons y défendre nos acquis, il faut mettre un coup d'arrêt à cette politique, et donc nous décidons de rompre avec le gouvernement !

b) Concernant l'appel à la mobilisation pour le 24 juin, trois positions vont s'affronter.

La motion Front unique se résume en 2 points : non au projet de réforme, non à la collaboration visant à la mettre en place, dans les groupes de travail. Ensuite deux motions vont être proposées, mais chacune se situera en soutien à l'appel de l'intersyndicale.

la CAA de Paris (Pascal Tournois, UetA) critique le fait que c'est encore une journée sans lendemain, que ce n'est pas un appel franc à la grève interprofessionnelle, et propose : pour un appel à une grève interprofessionnelle et reconductible. Elle avance le mot d'ordre de retrait du projet, mais le noie dans une longue liste dont le retour aux 37,5 annuités pour tous (comme la FSU), cherchant à empêcher ainsi la mobilisation derrière le seul mot d'ordre capable d'unir tous les travailleurs.

Une 2eme motion, présentée par Jean-Claude Magrinelli (UetA), va s'opposer à celle-ci, martelant la nécessité de mobiliser pour le 24 avec l'intersyndicale, en ne demandant pas le retrait du projet.

Certains représentants d'Ecole Emancipée iront même jusqu'à dire, qu'il n'est pas possible de ne pas suivre l'intersyndicale, car ce qui est en jeu c'est la préparation de la mobilisation à la rentrée. Oui à l'unité ! Mais à quel prix ? de journée d'action en journée d'action sans le mot d'ordre élémentaire du retrait de projet ! Et puis parler de grève à la rentrée c'est cautionner la politique de l'intersyndicale et donc laisser les coudées franches au gouvernement aujourd'hui !

C'est la motion de soutien complet à l'intersyndicale qui sera adoptée grâce au soutien de la tendance EE :

Résultat des votes : Motion FU 1 voix, celle de la CAA de Paris 10 voix, celle présentée par Jean-Claude Magrinelli 14 voix.

Additif

On peut dire que Woerth dans son annonce ce 16 juin, a entendu l'appel de la FSU ! :

" (…) la remise en cause des réformes de 1993 et 2003, la conquête de droits nouveaux. La FSU porte des propositions, qu'elle soumet au débat et défend auprès des pouvoirs publics. " (4 pages retraites).

En fait, le projet de "reforme" gouvernemental reprend pour l'essentiel les attaques déjà contenues dans le document d'orientation. On voit aujourd'hui comment les concertations sur ce document ont servies à accompagner le projet du gouvernement, et en aucun cas permis de le combattre. De là vient la nécessité d'imposer aux directions syndicales de rompre avec le gouvernement pour que soit réunies les conditions pour l'affronter et le vaincre.

2) Sur la question du Répertoire Interministériel des Métiers

Le débat a porté sur l'urgence de trouver des " experts " pour le ministère qui réclame des volontaires pour compléter les " fiches métiers ". Il en précise l'enjeu : " doter les ministères d'un outil central pour développer une gestion qualitative des ressources humaines, axée sur les métiers, les compétences et les parcours professionnels. "

Comme Front Unique l'écrivait le 27 avril :

" Le référentiel des emplois-types est la déclinaison du Répertoire Interministériel des Métiers de l'État (RIME) au MEN et au MESR. Or, ce RIME co-écrit pendant des mois par les ministères et les représentants syndicaux, en particulier de la FSU, s'intègre à la loi de la modernisation de la Fonction publique de février 2007 qui a constitué un pas en avant décisif dans le démantèlement des statuts des fonctionnaires. Le RIME a abouti à définir 230 emplois-référence au lieu des 900 corps existants et à préparer le terrain pour la suppression de centaines de corps déjà réalisés ou à venir. En fait de modernisation, il s'agit clairement de passer d'une Fonction publique de carrière à une Fonction publique de métiers, telle qu'Éric Woerth la définissait en octobre 2007 : " Ce que l'on souhaite, c'est aller vers une fonction publique de métiers. Un métier, vous pouvez le faire pour un ministère ou un autre ".

L'objectif dans le cadre de la RGPP et des suppressions de postes est de pouvoir balancer les fonctionnaires d'un ministère à l'autre, au mépris de leurs qualifications. "

Les éléments de la discussion ont bien illustrés cette politique. L'exemple le plus frappant ayant été donné par Hervé Petit, déclarant que c'était la fin de la filière bibliothèque qui était en jeu. Et là où la contradiction se noue, c'est quand il a ajouté " je pense que j'irai à la prochaine réunion, mais c'est une vraie saloperie ".

En effet, si au départ le ministère indique très clairement qu'il a besoin du concours " d'expert " syndicaux pour peaufiner son attaque, la position en défense des statuts n'est-elle pas tout naturellement de refuser de participer à cette opération !

C'est le sens de la motion que déposera Front Unique.

La direction du SNASUB rejettera cette motion, mais sera obligée pour accompagner sa participation d'écrire : (extrait)

" La Commission administrative nationale mandate : ses représentants lors de réunions sur le RIME (18 et 25 juin), pour réaffirmer ces positions lors d'une déclaration liminaire, en refusant toute participation ou amendement à des textes dont nous condamnons les présupposés (disparition des corps au profit des " métiers ", suprématie de la compétence sur la qualification...) ; "

Mais que signifie la proposition de la CAN de convoquer pour le 29 juin un groupe de travail syndical sur " Filières, Statut, Grille ", avec une discussion jusqu'au Bureau National du 7 juillet ? Sinon de renvoyer après les vacances une mise en " alerte des personnels ", une fois la concertation terminée, une fois que le gouvernement aura eu tout le temps pour finaliser tranquillement son projet !

Jacques Le Beuvant représentant de PRSI a déclaré " je ne voterai aucune des 2 motions car je les trouve insuffisantes. Ce qu'il faut c'est taper fort face aux suppressions de postes. ". Après que la direction eu intégrée son amendement " Dans un contexte de suppressions massives de postes ", il votera finalement la motion majoritaire.

3) Motion Front Unique en défense du peuple Palestinien

Après une présentation de la motion, les arguments contres, ont fusés :

" Pourquoi s'appuyer sur une organisation étrangère que l'on ne connaît pas "

" cette motion renvoie à la haine, et ne s'appuie pas sur les organisation pacifiste qui existe en Israël. "

" le boycott englobe tout Israël sans faire la différence avec un opposition qui y existe. "

Je rappelle que la motion part de celle de notre dernier congrès. Cette demande de boycott adressée aux organisations ouvrières est une position classique en faveur des peuples opprimés. (il existe même des opposants israéliens qui appellent au boycott).

Depuis un an la situation en Palestine, à Gaza en particulier, n'a cessé d'empirer.

La démonstration a été faite que le boycott ne peut venir de Sarkozy (comme le prétend la FSU) qui recevait quelques jours avant l'agression du 31 mai, Netanyahu pour célébrer l'intégration d'Israël dans l'OCDE.

En conclusion, au moment où Israël réaffirme sa volonté d'affamer le peuple palestinien, la direction du SNASUB renie et piétine sans scrupules le mandat adopté par le congrès. Violant ainsi les normes les plus élémentaires de la démocratie syndicale.

Ajoutons que cette notion de respect du mandat est fluctuante chez nos dirigeants de la FSU. Hier la direction du SNES s'opposait à l'exigence du retrait de la "masterisation", retrait voulu par l'immense majorité de la profession, en invoquant ses " mandats " , et aujourd'hui c'est la direction du SNASUB, qui renie son mandat, préférant laisser la FSU en appeler à Sarkozy (déclaration du 31 mai).


4) Textes présentés par Front Unique

a) Motion retraites

RETRAIT DU PROJET DE " REFORME " SARKOZY CONTRE LES RETRAITES ET LES PENSIONS

Depuis la publication par le gouvernement du document d'orientation, plus aucun doute ne subsiste, le projet de réforme des retraites signifie :
*la fin de la retraite à 60 ans
*un nouvel allongement de la durée de cotisation
*la remise en cause du calcul des pensions sur les 6 derniers mois de salaire
*la baisse du salaire des fonctionnaires par l'augmentation de leur "taux de cotisation".

Ces attaques sans précédent contre le code des pensions exigent de la FSU une riposte d'envergure.

En conséquence, la CAN du SNASUB se prononce pour :
- le retrait du projet de " réforme " des retraites
- la rupture immédiate des discussions qui ne servent qu'à finaliser la "réforme" du gouvernement.

La CAN du SNASUB demande à la direction de la FSU de faire de même.


b) Motion sur le Rime

Retrait du référentiel des emplois-types du MEN et du MESR
BOYCOTT DES GROUPES DE TRAVAIL SUR LA REDACTION DES FICHES-METIERS

Le référentiel des emplois-types est la déclinaison du répertoire interministériel des métiers de l'État (RIME) au Ministère de l'Education Nationale (MEN) et au Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR)

Le RIME a abouti à définir 230 emplois-référence au lieu des 900 corps existants et à préparer le terrain pour la suppression de centaines de corps déjà réalisés ou à venir. En rompant les liens statutaires entre missions, qualifications et rémunérations, le RIME est l'instrument ad hoc dont ont besoin les contre-réformes de Sarkozy : mobilité, LRU, PFR pour fonctionner à plein régime et produire leurs quotas de restructurations et de suppressions de postes

La défense des statuts des personnels exige que le référentiel des emplois-types du MEN et MESR soit dénoncé et combattu.

Ce combat est incompatible avec la participation aux groupes de travail sur la rédaction des " fiches métiers " qui transforment les représentants syndicaux en porte-plumes du gouvernement.

En conséquence, la CAN du SNASUB réunie le 9 juin 2010 se prononce :

- pour le retrait du référentiel des emplois-types du MEN et du MESR
- et déclare refuser de participer à la rédaction des " fiches métiers " destinées à sa mise en œuvre.
- et s'adresse à la direction de la FSU pour que cette consigne de boycott s'applique à tous les syndicats de la fédération concernés par le référentiel des emplois-types du MEN et du MESR



c) Motion Palestine

Boycott d'Israël

Après l'acte de piraterie commis par l'armée israélienne dans les eaux internationales, le 31 mai, l'Union des Travailleurs Portuaires Suédois (Svenska Hamnarbetarförbundet) a donné pour consigne aux dockers de ce pays de refuser tout traitement des marchandises et bateaux israéliens. Il a appelé les autres syndicats à organiser le boycott d'Israël.

Le SNASUB-FSU a un mandat clair, adopté par son dernier congrès national.

En conséquence, la CAN du SNASUB réunie le 9 juin 2010 :

_ décide de répondre favorablement à l'appel des dockers suédois;
_ s'adresse à la direction de la FSU pour qu'elle appelle au boycott académique et scientifique d'Israël;
_ demande que la FSU s'adresse aux directions CGT et FO pour qu'ils organisent le boycott d'Israël, notamment dans les transports.
Vote : 1 pour, 15 contres, 2 abstentions.


Pour Front Unique, Patrice Aurand, 16 juin 2010




Compte-rendu du CDFD du Gard, le 8 juin 2010

Motion

Le cdfd 30 se prononce pour le retrait du projet de reforme des retraites du gouvernement et demande à la direction nationale de la fsu de faire de même.

9 pour 3 contre


Cette motion est adoptée par le cdfd puisque son règlement exige un majorité qualifiée de 75%.

Motion

Le projet du gouvernement est maintenant connu, il reprend les exigences du MEDEF. La poursuite de la concertation avec le gouvernement ne fait que l'aider à maintenir son calendrier et dresse un obstacle au combat pour stopper l'offensive gouvernementale. Le cdfd se prononce pour la rupture de la concertation avec le gouvernement et demande à la direction nationale de faire de même.

3 pour (dont un représentant du SNUIPP d'Alès); 4 contre ; 5 abstentions (dont les 2 représentants PRSI)


Un texte action a par ailleurs été présenté par le secrétaire départemental dans lequel il a introduit le terme de retrait de la réforme après l'intervention du militant Front Unique. (mais il a voté contre la motion FU). Ce texte n'a pas obtenu les 75% pour être adopté (seulement 8 pour). Le seul vote ayant recueilli les 75 % au cours de ce cdfd a été la motion FU sur le retrait de la réforme!




CA académique du SNES Clermont-Fd, le 4 juin 2010

Motion Front Unique: Retrait du projet de réforme gouvernementale des retraites.

La CA du Snes Clermont se prononce pour le retrait du projet de réforme gouvernementale des retraites et demande à la direction nationale du SNES de faire de même.

Adopté à l'unanimité


Intervention dans le débat général

Notre CA se tient dans des circonstances historiques. La crise du capitalisme que nous vivons s'approfondit de jour en jour. Partout dans le onde, les Etats bourgeois se sont massivement endettés afin de venir au secours de leurs banques, banques qui elles-mêmes aujourd'hui continuent de spéculer… contre ces mêmes Etats.

Et bien évidemment, C'est aux prolétariats des différents pays que les Etats entendent bien faire payer la crise. Partout en Europe notamment, on voit surgir de véritables déclarations de guerre contre le prolétariat, contre les fonctionnaires, plans de guerre appelés "plans d'austérités".

De la Grèce à l'Irlande, de la Roumanie à l'Espagne, les salaires des fonctionnaires sont baissés brutalement, les pensions sont diminuées, l'âge légal de départ en retraite est repoussé, les coupes dans les dépenses publiques prennent des dimensions catastrophiques pour les masses laborieuses. Baisse des salaires des fonctionnaires: c'est du jamais vu depuis la seconde guerre mondiale.

Et la France n'échappe pas à cela: les attaques déferlent, l'une des principales actuellement étant le projet de réforme des retraites: Le gouvernement a fait paraître mi-mai un "document d'orientation" sur la réforme des retraites: si aucun chiffre n'est donné, l'orientation est claire: Les patrons ne paieront pas (pas d'augmentation des cotisations patronales), par contre les travailleurs, eux, oui: augmentation de la durée de cotisation, fin du départ en retraite à 60 ans (cela a été confirmé un peu plus tard par le gouvernement), rapprochement public-privé, ce qui ne peut signifier que la remise en cause des 6 derniers mois, et l'augmentation de la cotisation des fonctionnaires, c'est-à-dire une baisse du salaire. Et cela, au nom de la sauvegarde des retraites en 2050? Non, en réalité, ce que veut la bourgeoisie, c'est une baisse, maintenant, de la valeur de la force de travail.

Sur cette réforme, la FSU, notre fédération, a une responsabilité directe. Les mois de concertation, les années de participation au COR ont abouties à la parution de ce document d'orientation. Aujourd'hui encore, aller discuter avec le gouvernement de cette réforme, c'est entériner son orientation, c'est discuter de: combien d'années de cotisations supplémentaires? 43? 44? Quel âge de départ en retraites? 62? 63? Non, ce que notre fédération doit faire, c'est exiger le retrait de ce document, le retrait de la contre-réforme des retraites.

Mais il y a des choses qui concernent encore plus précisément notre organisation syndicale. Chatel vient de réunir les recteurs, pour leur donner des pistes pour … diminuer le nombre de profs: on indique dans le document qui en est sorti que dans le primaire notamment "toutes les marges en terme de taille des classes n'ont pas été utilisées." Et de proposer diverses coupes: augmentation du nombre d'élèves par classe en primaire et collège, fermeture de classes, fusion de petites écoles, arrêt de la scolarisation à 2 ans. Utilisation systématique de non-titulaires pour les remplacements, attaques contre les décharges, formation continue "hors temps scolaire" (sur les vacances?). Le document indique que "La réforme du lycée général et technologique offre des possibilités significatives d'optimisation aux établissements". On ne peut ici faire semblant de s'étonner, comme le fait le communiqué de presse du SNES.

Voilà la réalité de ce que veut le gouvernement, par ses réformes, etc. tout à fait cyniquement, diminuer le nombre de fonctionnaires, par tous les moyens. Aujourd'hui, pourrait-on continuer à discuter avec ce gouvernement?

Et il ne suffit pas là de quitter le CSE, comme la fait la FSU, tout en indiquant "Monsieur le Ministre, nous sommes attachés à l'existence du dialogue social, nous sommes persuadés que des évolutions du système éducatif sont nécessaires". Non, il s'agit d'en finir avec le dialogue continu avec le gouvernement.

Chatel a aussi récemment annoncé une expérimentation sur les rythmes scolaires, et l'ouverture d'une conférence sur ces rythmes à partir du 7 juin. Là aussi, le but est clair: le gouvernement se moque bien du rythme scolaire: ce qui l'intéresse, c'est de confier les activités sportives aux communes et aux associations, et là encore, de réduire les heures de cours, donc les postes.

De manière générale, notre organisation soit rompre les discussions et concertations avec le gouvernement sur les retraites, sur les contre-réformes. Le SNES, aujourd'hui, ne peut que dire: nous ne participerons pas à la conférence sur les rythmes scolaires, et nous exigeons l'arrêt de l'expérimentation.

Rupture de la concertation avec le gouvernement

Le gouvernement Sarkozy-Fillon vient de présenter sa contre-réforme sur les retraites: comme on pouvait s'y attendre, il s'agit de faire payer les travailleurs, de baisser la valeur de la force de travail. Le document d'orientation du gouvernement s'appuie sur des mois de concertation avec les dirigeants des organisations syndicales, des années de réunions du Conseil d'Orientation des Retraites.

Aujourd'hui la concertation menée par le gouvernement porte uniquement sur ses propositions: augmentation de la durée de cotisation, fin du départ en retraite à 60 ans, rapprochement public-privé, c'est-à-dire augmentation du taux de cotisation des fonctionnaires (donc baisse des salaires), remise en cause du calcul des pensions sur les 6 derniers mois.

Comment pourrait-on alors continuer à discuter avec ce gouvernement?

Le ministre Chatel a récemment réuni les recteurs pour leur donner des consignes: réduire le nombre de postes. Ses propositions sont claires: augmenter le nombre d'élèves par classe, fermer des classes, des écoles, des collèges, faire effectuer les remplacements par les non-titulaires, enfin profiter de la réforme des lycées qui "offre des possibilités significatives d'optimisation aux établissements"!

Il révèle ainsi au grand jour le but essentiel poursuivi par le gouvernement: réduire le nombre de fonctionnaires par tous les moyens. Participer aux concertations sur ses réformes avec le gouvernement aujourd'hui signifierait l'aider à trouver de nouveaux moyens de supprimer des postes.

Comment pourrait-on alors continuer à discuter avec ce gouvernement?

Aujourd'hui précisément le Ministre Chatel organise le 7 juin une conférence sur les "rythmes scolaires". Il est évident que là aussi, sous prétexte de rythmes, le gouvernement vise à réduire le nombre d'heures de cours et à supprimer des postes de professeurs d'EPS en confiant le sport scolaire aux communes et associations. Ce système serait expérimenté l'année scolaire prochaine dans 100 établissements.

La CA du SNES Clermont réunie le 4 juin se prononce, et s'adresse à sa direction nationale:

Aucune participation à la conférence du 7 juin!

Exigez l'annulation de l'expérimentation sur les "rythmes scolaires".


4 pours, 9 contres, 3 abstentions.



Motion: quittez le Conseil d'Orientation des retraites

La CA du Snes s'adresse à la direction nationale de la FSU pour qu'elle quitte le COR et les groupes de travail sur la contre réforme des retraites.

Pour:5; Abstentions: 1; Contre: 10



Intervention sur la Palestine

Dimanche 31 mai, les forces armées israéliennes donnaient l'assaut contre une flottille humanitaire dans les eaux internationales, ce qui démontre clairement qu'il est hors de question de remettre en question le blocus imposé à Gaza depuis 2007. Provoquant une montée massive de la misère et l'enfermement d'un million et demi de personnes dans un véritable camp… Le gouvernement Netanyahu-Lieberman, gouvernement de véritables assassins, issu des élections qui avaient eu lieu immédiatement après le bombardement de Gaza en janvier 2009, poursuit ainsi l'œuvre de mise à genou du peuple palestinien.

Il le fait avec le soutien de toutes les puissances impérialistes, qui viennent d'intégrer Israël dans l'OCDE, ce qui est un message clair, Israël a le soutien inconditionnel de toutes ces puissances. Le 26 mai dernier, Netanyahu est venu saluer son ami Sarkozy et célébrer ce succès politique! Les accords se multiplient avec l'Etat d'Israël, notamment au travers de l'UE. Il faut aussi rappeler que pendant le bombardement de Gaza, un bâtiment de la marine française surveillait l'accès maritime de Gaza au compte des massacreurs.

La terrible situation des populations palestiniennes, l'indignation soulevée par ce nouveau massacre exigent l'expression de la solidarité du mouvement ouvrier dans le monde entier, et bien entendu en France, mais cela ne peut être les habituelles paroles verbales, s'en tenant au "droit international", à l'ONU, qui non seulement légitiment l'existence d'Israël, mais ont toujours soutenu celui-ci… Cela ne peut être des suppliques au gouvernement Sarkozy-Fillon qui a répondu par avance! "La France ne prendra aucune sanction contre Israël, nous sommes des amis d'Israël". C'est pourquoi les manifestants qui ont bien compris la situation scandaient "Israël assassin, Sarkozy complice"…

la position exprimée par la FSU:

"Le gouvernement israélien ne pourra pas continuer ainsi à s'attaquer aux défenseurs des droits des Palestiniens et au peuple palestinien."

Prometteuse prophétie! Alléchante perspective! Et comment cela?

"Il n'est que temps que la communauté internationale s'exprime avec force et rappelle Israël à ses devoirs, au lieu de laisser indéfiniment son gouvernement et son armée agir et violer le droit international en toute impunité. Cela passe aussi par l'arrêt de toute coopération économique jusqu'à ce qu'Israël respecte enfin le droit international et s'y soumette."

Premièrement rappelons que c'est "le droit international", via l'ONU qui a légitimé la purification ethnique de la Palestine selon la formulation de ... Deuxièmement rappelons que la "communauté internationale" qui a légitimé l'invasion de l'Irak et de l'Afghanistan collabore quotidiennement au renforcement économique et militaire d'Israël .

Il faut aujourd'hui que notre fédération syndicale prenne une position qui soit résolument et réellement une position syndicale! c'est-à-dire une position digne d'une organisation faisant partie du mouvement ouvrier, et au lieu de demander au gouvernement qui vient précisément de renforcer la collaboration avec Israël en l'intégrant dans le cadre de l'OCDE, qui condamne la flottille humanitaire, de faire appliquer un droit international qui n'est en l'occurrence que le droit du plus fort, donc de l'impérialisme, il faut agir pour l'organisation d'un boycott réel et effectif de l'ensemble du mouvement ouvrier… Comme les dockers en Grèce et en Afrique du Sud qui avaient refusé d'embarquer les armes au moment du bombardement de Gaza…

Cela signifie donc l'appel à toutes les organisations du mouvement ouvrier, partis et syndicats, pour l'organisation dans l'unité du boycott effectif d'Israël, dans les transports bien entendu, mais aussi pour le compte de notre fédération dans la recherche, et les universités!

MOTION FRONT UNIQUE: PALESTINE

Le 31 mai, les forces armées de l'Etat d'Israël s'attaquaient à une flottille humanitaire dans les eaux internationales, et marquaient ainsi leur refus de tout ce qui pourrait aller contre le blocus de Gaza. Deux ans après le bombardement de Gaza, le gouvernement israélien de Netanyahu et Lieberman poursuit la politique barbare menée depuis des décennies contre le peuple palestinien.

La responsabilité de notre syndicat et de notre fédération est aujourd'hui engagée, face à la politique menée par Israël et le soutien dont elle bénéficie de la part du gouvernement Sarkozy-Fillon.

La CA du Snes de Clermont estime qu'il est maintenant nécessaire pour le SNES, la FSU d'appeler à l'unité des organisations issues du mouvement ouvrier, partis (PS, PCF) et syndicats (CGT, FO, UNEF) pour organiser le boycott effectif de l'Etat raciste et colonial d'Israël. Dans tous les domaines de compétence des organisations, il s'agit d'imposer la rupture de l'aide, le soutien, la coopération dont bénéficie Israël de la part du gouvernement français, ou des différents organismes qui en dépendent.

La CA du Snes de Clermont s'adresse donc à la direction de la FSU pour que notre fédération, combatte et impose la rupture de la coopération dans la recherche ou le domaine universitaire relève de sa responsabilité immédiate.

La direction académique a opposé à notre motion un texte reprenant nos considérants mais supprimant la question du boycott de l'Etat d'Israël, et remplaçant celle-ci par la demande à la FSU d'organiser l'acheminement de marchandises vers Gaza.

Pour le texte FU: 4
Pour le texte U&A: 11
contre les deux: 2
abstentions: 1





Intervention au BDFN de la FSU le 31 mai 2010

Palestine (débat sur le projet de communiqué FSU)

Le moins que la FSU puisse dire, à propos des meurtres commis cette nuit par l'armée israélienne, c'est que non seulement ils ont été commis de sang-froid, mais encore qu'Israël avait reçu au préalable le feu vert du gouvernement Sarkozy-Fillon, de l'Union Européenne et des gouvernements qui la composent.

Le communiqué de la direction fédérale propose d' "interpeller" le gouvernement... mais Sarkozy est complice d'Israël. Netanyahu a été reçu avec les honneurs à Paris mercredi dernier pour célébrer l'intégration d'Israël à l'OCDE. L'intervention contre la flottille "Liberté pour Gaza" n'était pas un mystère. L'accueil de son premier ministre valait consentement. Et n'oublions pas qu'une frégate française a été associée par Sarkozy au blocus de Gaza en février 2009.

Il en va de même de l'Union Européenne et des gouvernements qui la composent. Même les quelques "députés européens" qui voulaient embarquer à bord de la flottille humanitaire se sont heurtés à une interdiction de le faire en zone chypriote grecque: un cordon policier leur a barré l'accès au port.

Comment s'étonner a posteriori de la violence des troupes israéliennes? Ce qu'elles ont fait contre la flottille humanitaire, elles le font tous les jours contre les palestiniens. Israël a agi en parfaite connaissance de cause, eût égard à l'impunité totale qui lui est assurée par Washington, Paris et consorts.

A quoi rime-t-il dès lors de s'adresser à Sarkozy ou à Kouchner? Bien au contraire, la FSU doit dénoncer leur soutien à Israël. Et elle doit prendre en conséquence ses responsabilités pour mettre Israël hors d'état de nuire: elle doit appeler à l'organisation du boycott d'Israël par les syndicats, en organisant pour sa part le boycott académique et scientifique d'Israël, et demander en particulier aux directions CGT et FO d'organiser le boycott dans les transports et la distribution: pas un sou, pas une marchandise, pas une arme pour Israël!

Daniel Robin (SNES) et Serge Chabrol (SNEP) sont intervenus contre l'intervention du représentant Front Unique. Le secrétaire général du SNEP s'est même érigé en avocat de Sarkozy: "Tu affirmes que Sarkozy est complice d'Israël. C'est une accusation, c'est à toi de le prouver."

Le soir même, plusieurs milliers de jeunes transformaient le "rassemblement" convoqué par divers partis, syndicats et associations à Paris en manifestation spontanée, et marchaient vers l'ambassade d'Israël en scandant: "Fermez l'ambassade" et "Israël assassin, Sarkozy complice!". Ambassade protégée par la police.

Le combat pour le boycott d'Israël, boycott qu'il incombe aux syndicats d'organiser, conserve on le voit toute son actualité et sa nécessité.


Retraites: intervention dans le débat général

Ce n'est pas un hasard si le gouvernement a choisi de confirmer, trois jours avant le 27 mai, son objectif d'élever l'âge de départ en retraite. Ces décl arations valaient appréciation du dispositif mis en place pour cette journée de "mobilisations". Woerth a eu beau jeu d'affirmer que les directions syndicales en étaient parfaitement informées, puisqu'un document d'orientation annonçant cette mesure leur avait été remis préalablement. Il a raison. Et du côté de la FSU, la direction fédérale, en votant contre l'exigence du retrait du projet Sarkozy-Woerth, lors du dernier Conseil National, porte la responsabilité d'avoir donné son feu vert au gouvernement.

Dès lors, et à partir du moment où la seule perspective assignée aux manifestations du 27 était de "peser sur les discussions en cours", ce dispositif ne pouvait être qu'un couteau sans lame auquel il manque le manche... Et que nous propose aujourd'hui l'intersyndicale? Rien moins que recommencer la même chose le 24 juin, une nouvelle "journée de mobilisation", terme choisi pour couvrir le refus de plusieurs organisations d'appeler à la grève, et dont la date suffit à indiquer qu'il s'agira d'un enterrement.

Du point de vue du calendrier gouvernemental, l'intersyndicale avec Chérèque s'aligne totalement sur les conditions de Sarkozy, laisse au gouvernement le temps de présenter son projet de loi, et lui offre la cerise sur le gâteau d'une journée au rabais.

Or, la contre-réforme est déjà écrite. Nous en connaissons les axes principaux: outre l'allongement de la durée de cotisation et l'élévation de l'âge de départ en retraite, pour les fonctionnaires, c'est immédiatement une baisse de salaire maquillée en "hausse des cotisations". Un artifice comptable pur et simple, puisqu'il n'existe aucune caisse de retraites dans la Fonction Publique: sous prétexte de "réformer les retraites", le gouvernement commence à infliger aux fonctionnaires ce que font les autres gouvernements d'Europe - Grêce, Espagne, Roumanie en tête.

Il n'y a rien à discuter, ce projet doit être combattu. Et pour ce faire, puisqu'une rencontre avec le ministère est programmée pour le 10 juin, la FSU doit décider immédiatement de ne pas s'y rendre et de rompre toute concertation avec le gouvernement. Plus encore, il est de la responsabilité de la direction fédérale d'exiger sans attendre le retrait du projet Sarkozy. Ne pas le faire, c'est accepter toutes les attaques d'ores et déjà annoncées.

Dans la discussion, les dirigeants des syndicats nationaux se sont faits eux-mêmes l'écho des difficultés à "mobiliser" le 24 juin, en raison notamment des examens et de la fin des cours... ce qui ne les empêche en rien d'approuver l'appel de l'intersyndicale et de continuer à prétendre "porter leurs propositions" au gouvernement.




Motions adoptée par le congrès départemental du Snuipp 03, Cusset, le 18 mai 2010

Contre les chefs d'établissement et les EPEP dans les écoles primaires,
refus d'un statut pour les directeurs,
pas de transformation des écoles en établissements publics

Après le renforcement du pouvoir des Présidents d'université et des chefs d'établissement du second degré, le gouvernement n'a pas renoncé à la mise en place d'établissements publics d'enseignement primaire (EPEP) dans le 1er degré. Le ministre de l'éducation nationale a déclaré à l'Assemblée nationale que cela devait passer par le changement de statut des directeurs d'école. De façon provocatrice, le gouvernement a nommé le député Reiss, auteur du projet de loi sur les EPEP, pour mener une mission et lui fournir un rapport sur la direction d'école.

Il s'agit pour le gouvernement d'aboutir à une modification radicale du fonctionnement des écoles en dotant les directeurs d'école d'un statut spécifique. Ceux-ci, investis d'une autorité hiérarchique, seraient chargés d'imposer aux enseignants la politique gouvernementale de casse de l'école. Ils seraient aussi amenés à œuvrer à la création d'EPEP où les enseignants se verraient placés sous la tutelle d'un conseil d'administration dominé par les élus municipaux et les représentants des parents d'élèves.

Le congrès national du Snuipp, réuni à Brive, rejette clairement et nettement l'instauration d'un statut pour les directeurs qui les conduirait à devenir des chefs d'établissement.

Tout aussi nettement, le congrès s'oppose à la transformation des écoles primaires en établissements publics dotés d'un statut juridique, quelque soit leur nom.

Pour bien marquer son opposition, le congrès refuse toute concertation sur de tels projets et œuvrera à la constitution d'un front des syndicats enseignants pour en obtenir le retrait pur et simple.

Unanimité moins une abstention


Défense des retraites

Le gouvernement vient de faire connaître son "document d'orientation" sur les retraites. Il a indiqué le "socle de la réforme": c'est-à-dire augmenter le temps travaillé par rapport au temps de retraite par deux moyens:

- augmenter les annuités nécessaires,
- reculer l'âge légal de la retraite.

Par ailleurs, il indique que "le mode de calcul des pensions des fonctionnaires n'est pas intangible", donc c'est la fin du calcul de la pension sur la base des six derniers mois et mettre un terme au code des pensions.

La remise en cause de nos acquis ne se discute pas, elle se combat avec détermination! Aussi, le congrès départemental du SNUIPP de l'Allier s'adresse au congrès national et au secrétariat national du SNUipp:

- pour qu'ils se prononcent pour le retrait du projet de réforme du gouvernement et de son "document d'orientation"
- pour qu'ils s'adressent à la FSU, à charge pour celle-ci de le faire à son tour en direction des autres organisations syndicales pour qu'elles refusent de discuter avec le gouvernement sur sa contre-réforme des retraites et pour qu'elles réalisent un front uni contre la contreréforme gouvernementale des retraites et pour la défense de nos acquis.

Le congrès départemental du Snuipp03 se prononce clairement:

- Pour la défense du Code des pensions et de ses particularités (Maintien du calcul des pensions sur la base de l'indice atteint 6 mois avant le départ en retraite)

- Pour le maintien des pensions des fonctionnaires d'Etat dans le budget de l'Etat (Pas de création de caisse de retraites pour les fonctionnaires d'Etat)

- Pour le maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans (55 pour les ayant droit)

- Contre tout allongement de cotisation (Pas un trimestre de plus!)

Adopté à l'unanimité





Motion Front Unique - CA du SNCS-FSU - 7 mai 2010

Pour la défense des Retraites


Sarkozy, Fillon l'ont dit: la contre réforme des retraites qu'ils préparent est LA réforme de 2010. La méthode et le calendrier du gouvernement sont parfaitement connus. Il a ouvert des concertations pour aboutir à un projet de loi au début des vacances d'été. Cette concertation n'a qu'un but: avaliser sa contre-réforme. Y participer signifie renoncer par avance de défendre nos retraites.

La CA du SNCS-FSU, réunie le 7 mai, se prononce clairement
- Maintien de l'age légal de départ à 60 ans!
- Contre tout allongement de cotisation, pas un trimestre de plus!
- Maintien du calcul des pensions sur les 6 derniers mois!
- Défense du code des pensions et de tous les acquis subsistant en matière de retraite!
- Maintien des retraites des fonctionnaires d'Etat dans le budget de l'Etat. Pas de création de caisse de retraites pour les fonctionnaires d'Etat!

La CA du SNCS-FSU s'oppose à toutes ces concertations sur les retraites.

Elle décide que les représentants du SNCS-FSU ne participerons pas à des concertations sur cette question.

Elle s'adresse à la direction de la FSU, à celles des confédérations syndicales CGT, FO pour qu'elles réalisent le front uni sur ces revendications et refusent la concertation organisée par le gouvernement.

C'est pourquoi, la CA mandate le BN du SNCS pour qu'il intervienne à la FSU contre la participation aux 4 groupes de travail thématiques sur les retraites dans la fonctions publique ;

Elle demande aux directions des fédérations et confédérations syndicales de ne pas participer au somment social de Sarkozy le 10 mai 2010.

La remise en cause de nos acquis ne se discute pas, elle se combat!

Pour 3, Contre 12, Abstention: 2, NPPV 2





Motion du conseil syndical du Snuipp 34 sur la question des retraites

Sarkozy et Fillon l'ont affirmé: la contre-réforme des retraites qu'ils préparent est LA réforme de 2010. La méthode et le calendrier sont parfaitement connus. Remise du rapport du Conseil d'Orientation des Retraites le 14 avril et ouverture de la concertation sur la contre-réforme des retraites. La remise en cause de nos acquis ne se discute pas, elle se combat avec détermination!

Aussi, le conseil syndical du Snuipp34 s'adresse solennellement à la direction nationale de notre syndicat et à celle de notre fédération:
- pour qu'elles s'opposent à toute concertation avec le gouvernement sur sa contre-réforme des retraites
- pour qu'elles s'adressent aux fédérations enseignantes et de la fonction publique et aux confédérations ouvrières pour qu'elles réalisent un front uni contre la contre-réforme gouvernementale des retraites et pour la défense de nos acquis.

Le conseil syndical du Snuipp34 se prononce clairement:

- Pour le maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans (55 pour les ayant droit)
- Contre tout allongement de cotisation (Pas un trimestre de plus!)
- Pour la défense du Code des pensions et de ses particularités (Maintien du calcul des pensions sur la base de l'indice atteint 6 mois avant le départ en retraite)
- Maintien des pensions des fonctionnaires d'Etat dans le budget de l'Etat (Pas de création de caisse de retraites pour les fonctionnaires d'Etat)

(Motion adoptée le 6 avril 2010 à Montpellier par 8 pour, 2 contre et 4 refus de vote)




CA du SNCS-FSU du 19 mars 2010

Boycott de l'attribution des Primes d'Excellence Scientifiques

La CA du SNCS-FSU constate le profond rejet de la Primes d'Excellence instauré par le gouvernement. Cette opposition des personnels ne peut être émiettée en une myriades de positions individuelles et d'action dispersés.

La CA mandate le BN du SNCS pour lancer un appel national au boycott de l'attribution des PES.

Elle donne la consigne à tous ses représentants de ne pas participer à l'attribution des PES et notamment de ne pas siéger aux " comités de sélection des Instituts ".

Elle mandate le BN pour prendre contact avec les autres syndicats de la recherche publique pour avoir la même position.

Pour : 8 Contre : 10 Abs : 5


Pour le boycott du sommet de "l'agenda social" du vendredi 26 mars

Sarkozy et Woerth ont convoqué les fédérations syndicales de la fonction publique pour établir ensemble "l'agenda social" dans la fonction publique. Sarkozy avait averti le 15 février "les réformes vont continuer".

Ces "réformes", ce sont la RGPP, l'individualisation des salaires, l'intéressement ; ce sont d'une manière générale les instruments des suppressions de postes.

Mais voilà que la publication du "décret sur la réorientation professionnelle" est annoncée au moment même où se tiendrait ce sommet " d'agenda social ". Ce décret qui permet la déqualification et le licenciement des fonctionnaires.

Participer à un sommet pour discuter des "réformes" à venir au moment même où le gouvernement s'arroge le droit de licencier les fonctionnaires reviendrait à l'avaliser au lieu d'en faire un casus belli.

En conséquence, la CA du SNCS-FSU demande à la direction de la FSU de ne pas envoyer de représentants à la convocation de Woerth le 26 mars.

Elle lui demande de prendre contact avec les autres fédérations et organisations syndicales de la Fonction publique pour leur proposer d'en faire de même.

Pour : 3 Contre : 15 Abs : 4


Retraites : la FSU doit refuser de participer à la "concertation" annoncée par Sarkozy pour après les régionales

Le gouvernement Sarkozy-Fillon est bien décidé à porter un coup décisif aux retraites des travailleurs ; en ligne de mire : le code des pensions. Le CDFN de la FSU se prononce pour :

- pour le maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans,
- contre toute allongement de la durée de cotisation : pas un trimestre de plus !
- pour le maintien du calcul des pensions sur les 6 derniers mois de salaire.
- pour la défense du code des pensions de la Fonction Publique, et de tous les acquis subsistants en matière de retraite.

Chacun sait que le gouvernement veut abattre ces acquis. Chacun sait que la " concertation " qu'il a annoncée jusqu'en septembre n'a pas d'autre objectif que de faire passer sa contre-réforme. Par conséquent, participer à la " concertation " serait renoncer par avance à défendre ces acquis, ce qui nécessite au contraire de combattre la nouvelle contre-réforme des retraites qui s'annonce.

Par conséquent, la CA du SNCS-FSU demande à la direction de la FSU de refuser toute participation à la " concertation " sur la réforme Sarkozy-Fillon.

Pour : 5 Contre : 13 Abs : 4





Motion adoptée par le Conseil Syndical du Snuipp 94 le mardi 16 mars 2010

Nous reproduisons cette motion, bien que nous ne soyons pas en accord avec la totalité de son contenu, parce qu'elle a le mérite de demander clairement la rupture de la concertation avec le gouvernement sur les retraites.

Le Conseil Syndical du Snuipp 94 réunit le mardi 16 mars déplore que la direction nationale du Snuipp n'ait pas appelé nationalement à la grève le 12 mars ni même qu'elle n'ait déposé pour cette date un préavis national de grève.

Les réformes successives du Ministère ne posent-elles pas la nécessité de l’organisation d’une grève nationale unitaire de la maternelle à l'Université avec montée à Paris pour l’obliger à retirer mastérisation, réforme des lycées et annuler les suppressions de postes?

Par ailleurs, le Snuipp 94 demande que cesse les concertations avec le gouvernement sur les retraites dont le seul but est d'associer les organisations syndicales à la mise en pièce du système de retraite par répartition et du Code des pensions civiles et militaires pour ouvrir la voie aux fonds de pensions.

Le Snuipp 94 exige de la direction nationale du Snuipp et de la FSU qu'elles portent nos mandats de congrès en réaffirmant notre attachement aux 37,5 annuités publics/ privés, la retraite à 60 ans ainsi que 75% du dernier salaire touchés lors des 6 derniers mois. Nous rappelons notre volonté de voir abroger les lois Balladur de 1993 et Fillon de 2003.

En conséquence, le Conseil Syndical du Snuipp 94 appelle, sur ces bases, tous les collègues à faire grève massivement le mardi 23 mars pour en faire une réussite à la hauteur des enjeux et de nos ambitions.





Motion Front Unique : Can du snasub du 10 mars 2010

Woerth a convoqué le 26 mars une réunion chargée de définir l'agenda social des réformes de la Fonction publique en 2010.

Au programme : déclinaison du Répertoire Interministériel des Métiers (RIME) au niveau du Ministère de l'Education Nationale, remise en cause de l'existence des CAP par corps, accentuation de la mise en concurrence des agents par l'instauration de l'intéressement collectif, etc. Pierre angulaire de ces attaques, de nouveaux coups portés au Code des pensions via la hausse des trimestres de cotisation, la fin du calcul des pensions basées sur les 6 derniers de mois de salaires, etc.

Pour légitimer et faciliter leur mise en place, le gouvernement entend une nouvelle fois associer les syndicats à leur discussion.

Il faut l'en empêcher !

Le combat pour nos revendications exige que ces projets soient retirés et que le gouvernement soit affronté.

Ce combat est contradictoire avec la participation aux concertations dans le cadre de l'agenda social.

La FSU doit boycotter ce sommet social du 26 mars et s'adresser en ce sens aux fédérations de fonctionnaires. C'est la voie pour engager le combat ans l'unité contre le gouvernement et sa politique, sur la base de revendications claires, en particulier la défense intégrale du Code des pensions et des acquis en matière de retraite : pas un trimestre en plus, maintien de l'âge de départ à la retraite à 60 ans.

Vote : 2 Pour 18 Contre 4 Abstention


A noter que l'ensemble des élus de la liste Résister (Ecole Emancipée, Emancipation et ancienne liste menée par Jean-François Besançon) ont voté contre cette motion et pour celle de la direction appelant au 23 mars




Intervention de la tendance Front Unique au Bureau National de la FSU du 1er mars

Ce qui s'est passé à Total concentre nombre des problèmes auxquels tous les travailleurs sont confrontés. La grève des ouvriers était sur le point de mettre en difficulté sérieuse le groupe Total et pouvait - parce que les ouvriers avaient continué au-delà des 48 heures initialement prévues par les appareils syndicaux - l'amener à capituler. Or, le " syndicalisme responsable " qu'encense Sarkozy a encore joué : les appareils syndicaux ont appelé à la " suspension " de la grève sans aucun autre engagement de la part de Total ... que de faire la peau au site de Dunkerque. Pour le reste, e sont des promesses qui n'engagent que ceux qui les reçoivent. C'est le cadre fixé par exemple dans les Etats généraux de l'industrie " : on discutera tranquillement, avec le patronat, des sites industriels, de leur implantation, etc.

" On s'est fait enfler " disent les ouvriers de Total et ils ont bien raison.

Mais au moment où, dans de nombreux établissements du second degré, face aux dotations horaires qui tombent, les enseignants cherchent à engager le combat, il faut dire sur quelle orientation ils pourront, eux, ne pas " se faire enfler ".

La première chose c'est que les revendications doivent être claires et définies. On ne peut pas faire porter sur les épaules des collègues qui s'engagent le combat contre tous les aspects de la politique du gouvernement sauf çà vouloir les écraser .

Ce qui déclenche ce combat, ce sont les suppressions de postes. Les revendications en découlent, c'est le retrait de la réforme des lycées et de la gestion des établissements ; le retrait de la réforme de la formation des maîtres, qui sont les instruments des suppressions de postes. C'est l'exigence que soient créés les postes nécessaires aux concours de cette année.

Et c'est l'appel par les directions syndicales à mettre en échec ces réformes, notamment via l'appel au boycott des conseils pédagogiques.
Les collègues ont besoin également de se rassembler : par exemple en imposant à ce stade que soient tenues partout où c'est possible des conférences de délégués élus dans les établissements, dans l'unité et avec les organisations syndicales.

Une telle orientation est totalement contradictoire avec le contenu de l'appel à la journée du 23 mars. D'ailleurs Bernadette Groison nous rapporte qu'il est impossible dans les réunions d'obtenir de la Cfdt quelque mot d'ordre que ce soit sur la question des retraites. C'est logique : l'intersyndicale se fixe pour but, je cite " d'obtenir des solutions favorables aux salariés dans le cadre des rendez vous fixés par le président de la République ". Bien entendu un tel objectif, " peser sur ces négociations ", exclut à l'avance toute défense des revendications.
On ne peut aller de l'avant sans rompre ce cadre pourri dont la nocivité n'est plus à démontrer et construire le front unique des organisations syndicales sur la base de la défense des revendications, et non de leur abandon.

Il est dit dans ce Bureau National qu'il y aurait contradiction entre l'appel sur les retraites voté par le congrès et la prise de position de l'intersyndicale au niveau interprofessionnel ou fonction publique. C'est faire bon marché que la position sur les retraites s'inscrivait comme complémentaire à la motion " action " qui se situait entièrement dans la perspective du " débat " sur les retraites. Or dans ce " débat " on peut raconter ce qu'on veut, l'essentiel, pour la bourgeoisie, c'est que les syndicats y participent. Mais il est vrai que notre tendance à été la seule à s'opposer à cette duperie.

Mais la question de la rupture avec le gouvernement se pose immédiatement pour notre fédération. Le 26 mars, trois jours après le 23, doit se tenir au ministère la réunion " d'agenda social ". Alors même que le Conseil supérieur de la fonction publique vient d'adopter le projet de décret qui permet la déqualification et le licenciement des fonctionnaires ! Comment dans de telles conditions, comment avec la poursuite de la RGPP, des suppressions de Postes, accepter d'aller définir un " agenda partagé " de négociations avec les fossoyeurs de la fonction publique ? Parce que le gouvernement ressort opportunément de son tiroir le projet de loi sur le dialogue social dans la Fonction Publique au lendemain des régionales ? Non, y aller, ce serait se situer sur le terrain de l'accompagnement de sa politique.

C'est pourquoi la FSU ne doit pas participer à ce sommet, et c'est ce que notre tendance proposera au prochain Conseil National de la mi-mars.




CA du SNCS-FSU - 22 janvier 2010 - Motions FRONT UNIQUE

"Primes d'Excellence Scientifique"

Cette motion a été présentée au cours du tour de parole improvisé après l'intervention de G. Boëtsch, élu SNCS au CN du CNRS, président du Conseil Scientifique (qui avait voté pour le Contrat d'Objectif de la direction du CNRS en juin dernier) Il a demande à ce qu'en urgence la CA lui donne ses propositions pour un groupe de travail qui se tenait à 14h sur la mise en place des "primes d'excellence scientifique"! Le BN a fini par accepter de mettre au vote la motion suivante avant la coupure de midi.

La CA du SNCS réunie le 22 janvier réaffirme son opposition totale aux "Primes d'excellence scientifique"

Elle se prononce contre la participation au groupe de travail chargé de discuter de leur mise en œuvre et donne la consigne aux élus du syndicat de ne pas siéger à la réunion convoquée ce jour à 14h.

Pour : 3, Contre : 12, Abstention :5, Refus de vote :1


"Grand Emprunt"

Avec le "Grand Emprunt" le but du gouvernement Sarkozy Fillon est de faire franchir un saut décisif dans l'application de la LRU, vers la privatisation des universités et la mainmise du patronat sur la recherche publique. Il sera un nouvel instrument pour amplifier la précarité.

Les fonds de l'emprunt seront sous le contrôle d'une " agence des campus d'excellence " et de l'ANR et attribués sous condition d'un partenariat "public-privé". La majeure partie le sera sous forme de dotation en capital, dont seuls les intérêts pourront être utilisés. Le but est faire passer universités et laboratoires du CNRS, de l'INSERM… sous la coupe des trusts de l'industrie et des fonds spéculatifs et de les soumettre directement à la loi des marchés financiers.

Combiné avec le passage aux Responsabilités et Compétences Elargies (RCE), tout est mis en place pour que ce soit directement les personnels et les étudiants qui en paient le prix fort, avec à la clé, comme dans les universités américaines : licenciements, baisses des salaires, suppression d'enseignements et de pans entiers de la recherche, envolée des droits d'inscription… .

En réservant l'essentiel de ces dotations à des campus d'excellence, l'objectif est de faire fusionner une sélection d'universités, et de laboratoires de recherche publics dits " rentables " avec des laboratoires privés et de laisser les autres - la majorité - à l'abandon.

En conséquence, la CA du SNCS réunie le 22 janvier se prononce contre le "Grand Emprunt" et contre les "campus d'excellence" prônés par le rapport Rocard-Juppé.

Elle appelle au boycott des CA des universités chargés de les mettre en œuvre.

Elle s'adresse à la direction de la FSU, à son congrès et à tous ses syndicats concernés, pour qu'ils se prononcent dans le même sens et se joignent à l'appel au boycott de la mise en place du "Grand Emprunt" et des "campus d'excellence" dans les CA des universités.

Pour : 2, Contre : 18, Abs : 3


Retraites

La CA du SNCS réunie le 22 janvier 2010 se prononce

- pour le retrait de la nouvelle contre réforme des retraites du gouvernement Sarkozy Fillon,
- contre toute remise en cause de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans,
- pour la défense du régime des pensions de la fonction publique, et de tous les acquis subsistants en matière de retraite

Elle s'adresse à la direction de la FSU, ainsi qu'à son congrès, pour qu'elle :

- se prononce clairement contre le projet de "retraite par points" qu'est en train d'élaborer le Conseil d'Orientation des Retraites
- quitte le COR
- refuse de participer aux réunions de l'agenda social de Sarkozy et en particuliers qu'elles refusent de se rendre à la convocation du 15 février
- et appelle la CGT, FO, toutes les organisations syndicales à faire de même
Pour : 3, Contre : 15, Abs : 6





Congrès départemental de la FSU 63 - 15 janvier 2010

Intervention en séance plénière.

Notre congrès se tient alors que le 10 décembre le gouvernement Sarkozy-Fillon a fait adopter en CSE deux projets, ce qui doit lui permettre de publier les décrets fin janvier ou début février au moment du congrès national: sa contre-réforme des lycées, et ce qui lui donne tout son sens, la modification statutaire des établissements du secondaire, dits EPLE. Pris ensemble, car ils doivent l'être, ils représentent une arme de destruction massive de l'enseignement secondaire public!

La contre-réforme des lycées c'est bien entendu une attaque majeure sur les postes. Cela représente une déqualification du contenu de l'enseignement reçu par les élèves ce que le gouvernement se permet de présenter comme une meilleure préparation à l'enseignement supérieur, et même s'il n'en dit rien actuellement une attaque contre le bac.

Mais cette grille ne peut entrer en vigueur que dans la mesure où les chefs d'établissement ont plus de pouvoir, ce que le gouvernement appelle autonomie. Une part très importante de la dotation horaire doit pouvoir être décidée dans le cadre des établissements (les dédoublements supprimés). Cela concerne aussi bien les lycées que les collèges le renforcement des pouvoirs des chefs d'établissement! Derrière, il y a l'idée exprimée dans un colloque d'huiles de la hiérarchie (inspecteurs, recteurs et consorts), le 15 octobre: La multiplication des postes à profil, par lesquels les proviseurs et principaux constitueraient leur équipe… la notation unique par le seul chef d'établissement. Copé, sans que personne ne l'ait démenti à l'UMP ou au gouvernement va plus loin, il ne veut plus des mutations au barème, mais un système de recrutement comme dans la territoriale, le concours ouvrant le droit de postuler… Cette autonomie c'est ce qui se met en place à l'université, ce sont les enseignants chercheurs soumis aux pouvoirs élargis des présidents des universités, c'est le contrôle par des personnalités représentant la bourgeoisie. C'est cette autonomie qui sert de cadre au plan Campus, à la mise en place d'un système à deux vitesses dans les universités, c'est cette autonomie qui permet d'envisager de financer la recherche dans le cadre du grand emprunt, par des fonds d'investissements, par la spéculation capitaliste! C'est ce type de relation hiérarchique que le gouvernement veut instaurer entre les directeurs d'écoles et les professeurs des écoles par son projet d'EPEP.

Comment le gouvernement peut-il resservir le plat de la contre-réforme des lycées, après avoir été obligé dans un premier temps de la repousser? C'est Sarkozy qui l'indique lui-même! Il ne cesse de le répéter depuis le premier décembre: il a rencontré des directions syndicales responsables! La crise de l'économie capitaliste exige des sacrifices de la part du prolétariat pour financer le sauvetage des banques? Le gouvernement a trouvé devant lui des directions syndicales responsables. "Franchement dans la crise, patronat comme syndicats de salariés ont été responsables, crédibles, mesurés, la France peut être fière de son mouvement syndical et de ses organisations de chefs d'entreprise. (…) Ce n'était pas simple, il n'y a eu aucune démagogie des syndicats lorsqu'il a fallu gérer des situations violentes et sensibles, le gouvernement a été bienheureux de pouvoir dialoguer en confiance avec des partenaires avec qui nous ne partageons pas tout naturellement, mais qui se sont avérés des partenaires très responsables." La Seyne 1er décembre

Il faut détruire l'enseignement public, le saigner? qu'à cela ne tienne, la direction de la FSU participe à la concertation, sur les lycées jusqu'au bout, il est vrai, que le 13 octobre G. Aschiéri était même allé jusqu'à trouver dans les annonces de Sarkozy la satisfaction de revendications de la FSU! Malgré les phrases sur le rejet, le retrait, la discussion se poursuit matière par matière, la direction du Snes appelle même les enseignants à participer aux journées banalisées qui doivent servir selon Chatel à s'approprier la réforme!

Camarade, Chatel, au nom du gouvernement a indiqué lui-même qu'il ne retirerait rien de ses deux textes! Alors il n'est qu'une solution, affronter le gouvernement, mettre au cœur les revendications des collègues, sous la forme la plus claire, qui induit la rupture! La rupture c'est arrêter de discuter, d'en appeler au dialogue social, c'est arrêter d'appeler de participer aux journées banalisées, aux conseils pédagogiques qui préparent la mise en place de la nouvelle seconde, c'est au contraire appeler au boycott de ces journées et de ces instances. C'est dire clairement que nous n'attendons rien d'un gouvernement qui double les postes aux concours de recrutement de l'enseignement privé, pendant qu'il continue de fermer ceux de l'enseignement public. Cette rupture permettrait la mobilisation des enseignants, par une manifestation centrale de toute la profession au siège du pouvoir, réalisée dans le cadre du front unique… et non le plan de journée d'action, un plan d'enfer, pour les enseignants! (une journée d'action sans action le 14, une journée de grève sans manifestation centrale le 21, et une journée de manifestation sans grève le 30… sans que le mot d'ordre de retrait de la réforme des lycées et des EPLE n'apparaissent dans les mots d'ordres, la plateforme commune du 21 parle de retrait des réformes régressives, lesquelles sont progressives?)

Si notre congrès peut être utile à la fédération et à nos collègues c'est en s'engageant dans cette voie afin d'empêcher la publication des décrets sur les lycées et les EPLE.

Motions présentées

MOTION FRONT UNIQUE: LYCEES, EPLE.

Le 10 décembre le gouvernement présentait au CSE la " réforme " des lycées, et la modification du statut des EPLE, qui lui donnent tout son sens. Chatel y a indiqué " Je ne reviendrai sur rien ".

Le premier but de cette réforme est de permettre de réduire les postes, notamment par la suppression d'heures de cours. Mais elle menace aussi de disparition certaines disciplines, et notamment des disciplines technologiques. Dans le même temps, le gouvernement commet l'affront d'augmenter les postes aux concours de l'enseignement privé!

La réforme donne aux établissements une autonomie poussée, et par le décret sur les EPLE, elle donne aux chefs d'établissement des pouvoirs très étendus, menaçant de ce fait les statuts des enseignants: le conseil pédagogique, réunion de caporaux aux ordres du chef d'établissement, pourrait déterminer dédoublements et horaires locaux. Les rectorats fixeraient une partie des dotations des établissements en fonction de leurs " projets ". Les chefs d'établissement noteraient, seuls, les enseignants. Ceci dépasse le cadre des lycées puisque les décrets EPLE s'appliqueraient aussi aux collèges. Le gouvernement, par ailleurs, ne cache pas ses objectifs à travers les déclarations de Copé qui indiquait au Monde en décembre que les chefs d'établissement devraient avoir la possibilité de choisir leurs équipes pédagogiques, donc de recruter localement.

Ces objectifs font d'ailleurs partie d'un plan d'ensemble du gouvernement: au travers de la loi LRU, il a réussi à imposer l'autonomie des universités, à renforcer les pouvoirs des Présidents d'Université et à modifier le statut des enseignants chercheurs. De même, il cherche, par le projet de loi sur les EPEP, dans le primaire, à mettre en place un statut de chef d'établissement dans le primaire, à la place des directeurs d'école.

Le gouvernement entend, par le biais des journées banalisées, contraindre les enseignants à participer à la mise en place de la réforme dans les lycées. Ces journées seraient destinées à " l'appropriation de la réforme par les enseignants ".

Aujourd'hui, il y a urgence, afin d'obtenir le retrait pur et simple de ces deux projets, avant qu'ils ne soient publiés. Aucune discussion n'est possible sur ce sujet avec ce gouvernement. Aussi le congrès déclare:

Afin de créer les conditions de l'affrontement avec le gouvernement et de la mobilisation de l'ensemble des collègues, il est nécessaire que la FSU:

-se prononce pour le retrait pur et simple de la réforme des lycées et du décret EPLE.

-rompe avec le gouvernement et donc cesse d'en appeler à de " vraies discussions ",

-appelle l'ensemble des collègues à boycotter les journées banalisées destinées à " l'appropriation de la réforme par les enseignants ".

Une telle prise de position permettrait de créer les conditions d'un véritable affrontement avec le gouvernement, notamment par l'organisation d'une manifestation nationale au ministère pour exiger le retrait de ces réformes.


7 pour, 38 contre, 3 abstentions.


Motion Front unique: A bas le grand emprunt Sarkozy Fillon.

Le grand emprunt annoncé par Sarkozy le 14 décembre est une pièce maîtresse du dispositif gouvernemental de destruction de la fonction publique. Il va permettre à la fois:

- de supprimer des milliers de postes de fonctionnaires en rationalisant, restructurant (" le financement des 35 milliards d'euros du grand emprunt "passe par moins de dépenses publiques" ", Woerth)

- d'aller plus loin dans la privatisation - destruction de l'université et de la recherche (financement mixte par le biais de fondations permettant aux patrons de s'approprier la formation).

- d'instaurer l'université à deux vitesses par le financement de " pôles d'excellence " quand le gouvernement continue d'asphyxier une grande majorité de facs. - de soumettre totalement la recherche aux besoins patronaux.

- de liquider l'enseignement professionnel public au profit de l'apprentissage patronal.

En conséquence, le congrès de la FSU se prononce clairement:

- A bas le grand emprunt Sarkozy Fillon! - Non à la privatisation des universités.

La FSU s'adresse aux autres fédérations de fonctionnaires, aux confédérations syndicales CGT et FO afin qu'elles reprennent la même position.

6 pour, 19 contre, 19 abstentions


Motion Front Unique, défense des retraites.

Le congrès de la FSU 63 se prononce pour que le congrès national:

- se prononce pour le retrait du projet de contrr réforme des retraites du gouvernement Sarkozy Fillon, pour le maintien de l'âge légal de la retraite à 60 ans, pour la défense du régime des pensions de la Fonction Publique, et de tous les acquis subsistants en matière de retraite.

- se prononce clairement contre le projet de "retraite par points" qu"étudie le COR.

10 pour, 28 contre, 2 refus de vote

- mandate la direction nationale pour qu'elle refuse toute participation à la "concertation" sur le projet de réforme Sarkozy Fillon qui doit commencer en janvier, et dès maintenant quitte le COR.

- qu'elle appelle la CGT, FO, toutes les organisations syndicales à faire de même.

6 pour, 31 contre, 4 abstentions





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