Compte rendu par les élus Front Unique de la CAN du SNASUB des 16 et 17 novembre 2010
Motion Front Unique présentée à la CAN du snasub du 17 novembre 2010
Ca académique du SNES Clermont, 10 septembre 2010
CA du SNCS - 25 juin 2010
CDFD de la FSU 34, le 29 juin 2010
CAN du SNASUB du 8 et 9 juin 2010
Compte-rendu du CDFD du Gard, le 8 juin 2010
CA académique du SNES Clermont-Fd, le 4 juin 2010
Intervention au BDFN de la FSU le 31 mai 2010
Motions adoptée par le congrès départemental du Snuipp 03, le 18 mai 2010
Motion Front Unique - CA du SNCS-FSU - 7 mai 2010
Motion du conseil syndical du Snuipp 34 sur la question des retraites, le 6 avril 2010
CA du SNCS-FSU du 19 mars 2010
Conseil Syndical du Snuipp 94 le mardi 16 mars 2010
Can du snasub du 10 mars 2010
BDFN de la FSU du 1er mars
CA du SNCS-FSU - 22 janvier 2010
Congrès départemental de la FSU 63 - 15 janvier 2010
Une partie de nos interventions se trouvent classées dans les Lettres de liaison
Compte rendu par les élus Front Unique de la CAN du SNASUB des 16 et 17 novembre 2010
Cette CAN se tient 3 semaines après l’adoption de la contre-réforme des retraites. Cette attaque majeure contre nos conditions d’existences a entraîné une mobilisation remarquable. Une volonté d’arrêter ce gouvernement qui trouvait enfin un moyen d’expression avec la convergence possible de tous les secteurs de la classe ouvrière.
C’est donc une lourde défaite aujourd’hui qui pèse sur chacun.
Il peut paraître tout à fait curieux, voire incompréhensible les réflexions qui s’entendent ici : « on n’a pas gagné, on n’a pas perdu » (un camarade UetA), « il y a quand même une victoire, la solidarité interpro » (Marie Ganozzi, EE)
En fait, rien d’étonnant a cela, puisque la direction du Snasub a soutenu jusqu’au bout l’orientation de la FSU qui elle-même s’insérait dans l’intersyndicale. Et quand Arlette Lemaire ajoute « la forte mobilisation devra continuer sous des formes diverses », cela signifie qu’il n’y a pas eu de défaite, autrement dit on ne doit pas tirer le bilan de celle-ci et surtout pas en chercher les responsables.
Cette occultation délibérée de la défaite ne doit rien à la naïveté. Elle remplit une fonction politique: dissimuler aux yeux des travailleurs la responsabilité majeure, décisive, qu'ont eue les directions syndicales dans l'élaboration, puis le passage de la loi.
Quelques éléments intéressants néanmoins au travers des discussions.
Danielle Patinet (EE) : Le dialogue social est quelque chose de rédhibitoire. Certaines directions syndicales veulent avant tout être représentatives et uniquement pour aller négocier. Or là, il ne fallait pas négocier mais créer un rapport de forces pour gagner. Les salariés se mettent en grève quand ils pensent que cela vaut le coup.
Pourquoi en 2003 on pouvait se réunir en interpro, il y avait un effet d’entrainement. Mais aujourd’hui, les organisations refusent qu’on puisse se rencontrer, qu’on puisse voter ensemble les revendications.
Amedé : Pourquoi on a gagné sur le CPE et pas ici ? La position de la CFDT n’était-elle pas de saboter le mouvement à un moment donné ?
2) Intervention de Front Unique dans le débat sur l’action
Eric Panthou : Nous avons été confronté à une mobilisation qui sur certains aspects a été exceptionnelle, notamment par la puissance des manifestations et leur répétition, et pourtant les travailleurs ont perdu.
Il faut comprendre pourquoi.
D’une part, le gouvernement a présenté en février son agenda social, et pas un instant ce calendrier n’a été remis en cause, les organisations syndicales participant jusqu’au bout à toutes les concertations.
Ensuite, l’Intersyndicale a refusé absolument de reprendre le seul mot d’ordre qui pouvait unifier tout le monde et permettre d’affronter le gouvernement : retrait du projet de loi.
La CGT elle-même a envoyé des consignes très claires en ce sens début décembre en interne.
C’est ici l’inverse de ce qui a fait la force de la mobilisation du CPE où l’intersyndicale a été amenée à reprendre ce mot d’ordre de retrait et poussé par la mobilisation l’a maintenu jusqu’au bout.
Ensuite, les journées d’action on été multiplié évitant méticuleusement de mettre en difficulté le gouvernement. D’abord en rejetant toute centralisation notamment par le biais d’une manifestation nationale à Paris, ensuite en envoyant les salariés manifester aux permanences des députés (majoritairement UMP !) en province…le jour où précisément ils étaient tous à Paris pour adopter la loi !
Et malgré ce cadre, les travailleurs et une partie de la jeunesse ont répondu présent massivement à l’appel aux journées d’action, y compris après que la loi ait été adoptée.
C’est je crois la manifestation de leur volonté de combattre et de rejet de ce gouvernement. Mais le fait qu’ils aient refusé de s’épuiser dans les grèves reconductibles est aussi un signe de maturité qui montre que les travailleurs n’avaient pas d’illusion sur le fait qu’on puisse gagner sur les retraites sans un mot d’ordre clair, dans un combat ordonné contre ce gouvernement
Je conclus en faisant le lien avec le combat qu’engagent les étudiants anglais contre le triplement des frais d’inscription en fac. Leur syndicat se prononçait pour une hausse modérée. Ils ont rejeté ce mot d’ordre et exigé « aucune augmentation ». Et ils ont envahi à plusieurs milliers le siège du parti conservateur, montrant concrètement qu’il fallait aller là où cela se décide, ce que les directions syndicales ont désavoué par ailleurs.
Centralisation du combat, bataille pour imposer les véritables revendications, je crois qu’on a ici l’exemple à suivre.
Patrice Aurand : On doit continuer le mouvement sous d’autres formes disent certains. Mais comment affronter le gouvernement sur les prochaines réformes sans tirer un bilan.
Les travailleurs ont conscience qu’ils ont perdu et il faut dire pourquoi. Il y a eu un fossé entre la volonté des uns de retrait de la contre- réforme des retraites et l’orientation de l’intersyndicale.
Cette fois-ci, ce qui faisait l’unité de tous c’était la question des retraites, c’est ce qui faisait notre force. Mais l’unité s’est faite sur les bases de la CFDT contre la revendication de retrait.
Les directions syndicales ont accepté de discuter de chaque point du projet de loi. C’est donc le gouvernement qui a toujours eu l’initiative.
L’intersyndicale, consciente du potentiel mobilisateur que représentait cette attaque contre nos acquis en matière de retraite, a avancé le mot d’ordre pour « une autre réforme », (Cautionnant l’idée que le gouvernement pouvait réaliser une réforme « juste et équitable pour tous »).
3) Un point sur la question de la grève reconductible
Au-delà de la question du mot d’ordre qui est primordiale, une autre question s’est posée, celle de la centralisation du combat.
Bien sur l’on sait que les journées d’actions participent à la décentralisation et l’épuisement des travailleurs, qu’en est-il de la grève reconductible ?
La pseudo radicalité qui se cachait derrière ce mot d’ordre, ne peut répondre en rien à cette question de la centralisation. En effet, la perspective de laisser dans chaque entreprise, établissement aux travailleurs le soin de décider de la grève, de la reconduire ou pas chaque jour, participe à un éclatement total des forces. Et c’était également l’objectif de l’intersyndicale !
A ce titre, l’exemple de lycéens encouragé à se mobiliser, mais laissés, livrés à eux-mêmes, notamment face aux casseurs, aux CRS, est significatif.
Ainsi au fil des manifestations, si le nombre de participants diminue, pour les tenants de cette pseudo-radicalité, la responsabilité en incombait aux travailleurs eux-mêmes, qui n’ont pas su s’investir « dans un mouvement ancré dans la durée ».
Dans cette logique, tous les courants de la FSU ont voté contre notre motion proposant une manifestation centrale à l’Assemblée pour le retrait du projet, soumise au vote du Bureau National de la FSU le 8 septembre au matin.
4) en conclusion
Rappelons la manière dont Sarkozy lui-même a tiré le bilan de cette réforme lors de sa dernière intervention télévisée: « Il n'y a pas eu de débordement », « Hommage soit rendu aux forces syndicales dans notre pays, nous avons fait cette réforme sans violence », « Les syndicats ont été responsables », « Eric Woerth a eu 56 réunions (!) avec les organisations syndicales qui lui ont dit: « nous n'assumerons pas l'impopularité de cette réforme ».
Sarkozy dit vrai : il n'y a eu ni précipitation, ni absence de concertation, au contraire ! Cette contre-réforme est un pur produit de la concertation.
Et le gouvernement fort de cette victoire compte accélérer sa politique visant à nous faire payer la crise.
Comme le déclare Fillon aux députés UMP le 26/10 : « On sort de cette crise en promulguant la loi et ensuite, on propose aux partenaires sociaux d’engager un dialogue sur l’emploi des jeunes ou l’emploi des séniors ».
Et l’intersyndicale d’anticiper : « L’ampleur des mobilisations confirme qu’au delà de la réforme des retraites, l’emploi, les salaires, les conditions de travail mais aussi l’avenir des jeunes sont restés sans réponses efficaces. » (21 octobre)
Voilà posée l’impérieuse nécessité de rompre avec le dialogue social et d’armer les travailleurs pour préparer les affrontements de demain, que ce soit sur la Sécurité Sociale ou l’emploi des jeunes. C’est tout le sens de la motion que Front Unique a déposé.
Il est remarquable de noter qu’après l’adoption d’une telle contre-réforme et la défaite qu’elle signifie, aussi bien la direction UetA que les représentants du courant Ecole Emancipée n’aient rien eu à proposer comme motion. La Can n’a donc pas d’avis sur la situation ni sur les projets en cours !
5) Motion présentée par Front Unique
Motion Front Unique présentée à la CAN du snasub du 17 novembre 2010
La phase de concertation, les groupes de
travail, généraux ou à l’échelle de la fonction publique se sont tenus jusqu’au
bout avec la participation des directions syndicales.
Défendant ce cadre, l’Intersyndicale a
revendiqué la réécriture du texte, s’opposant ainsi au mot d’ordre de retrait
qui signifiait l’affrontement avec le gouvernement.
La question est osée de rééditer ou non
cette orientation qui a abouti à la victoire qui gouvernement qui entend
poursuivre sa politique.
Fillon vient en effet d’annoncer aux députés
UMP le 26/10 : « On sort de cette crise en promulguant la loi et ensuite, on
propose aux partenaires sociaux d’engager un dialogue sur l’emploi des jeunes ou
l’emploi des séniors ».
Il s’agit dans ce cadre de subventionner
davantage l’apprentissage aux dépens de l’enseignement public technique et en
même temps de renforcer l’alternance, y compris dans la Fonction Publique où ce
dispositif est trop peu utilisé selon le ministère.
Le gouvernement entend de nouveau s’appuyer
sur le dialogue social.
En conséquence, la CAN du Snasub-FSU
s’adresse au CDFN pour qu’il affirme clairement que la FSU ne saurait en rien
cautionner cette nouvelle entreprise de contre réforme mais au contraire
déclarer qu’elle ne participera à aucune concertation sur son élaboration.
La FSU s’adressera aux autres organisations
syndicales pour qu’elles agissent de même.
Ce serait ainsi ouvrir la perspective du
combat contre le gouvernement.
Vote :
2 Pour 9 Contre : 7 Abstentions 1 Refus de Vote
Après avoir fait entériner par
l’Intersyndicale son agenda social en février, le gouvernement a pu dérouler
jusqu’au 15 septembre son calendrier et imposer la réforme des retraites.
Fraternellement
Patrice Aurand, Eric Panthou.
CA académique du SNES Clermont, 10 septembre 2010 : Motion Front Unique : retraites Le 7 septembre, les travailleurs, et avec eux les enseignants, ont montré qu'ils étaient prêts au combat pour obtenir le retrait de la contre-réforme Sarkozy-Woerth sur les retraites. Le projet du gouvernement est actuellement en discussion à l'Assemblée nationale. Celle-ci doit voter sur ce projet le 15 septembre. L'adoption du projet représenterait sans conteste une victoire politique de première importance pour le gouvernement. Seule une manifestation centralisée à l'Assemblée nationale, là où tout se décide, permettrait d'interdire à la majorité UMP d'adopter le projet de contre-réforme des retraites. A l'inverse, l'intersyndicale a décidé d'un " dispositif d'action " qui laisse les mains totalement libres à la majorité UMP pour voter la contre-réforme. Elle va jusqu'à préconiser d'interpeller localement les députés le 15 septembre alors même qu'ils seront au Palais Bourbon en train de voter ! La CA académique du SNES Clermont juge qu'il serait encore possible d'adopter une autre orientation pour imposer le retrait du projet : Que la FSU s'adresse à la CGT et à FO (rompant avec la CFDT qui une fois de plus se comporte en agent du gouvernement) pour rassembler les travailleurs devant l'Assemblée nationale le 15 septembre. Elle décide de faire connaître cette position aux directions de la FSU et du SNES. Pour: 5, contre: 6, 10 abstentions. |
MOTION CONTRE LA REPRESSION DES IMMIGRES. La Ca du Snes de Clermont se prononce pour le retrait du projet de loi sur la déchéance de nationalité et contre les expulsions du gouvernement Sarkozy-Fillon-Hortefeux-Besson. Le bilan de l'accord passé par les organisations syndicales avec Besson se solde par une régularisation au compte-goutte (un certain nombre de travailleurs qui se croyaient protégés par cet accord ont même été expulsés), tandis que les expulsions continuent dans des proportions jamais atteintes. Il convient donc de dénoncer l'accord. La responsabilité des organisations syndicales est d'empêcher que les immigrés ne soient livrés aux expulsions et donc dans l'unité des organisations syndicales concernées (transports etc.) d'empêcher pratiquement les expulsions. La CA du Snes de Clermont donne mandat au la CA nationale pour qu'elle défende cette position dans la fédération et au-delà pour réaliser le front unique des organisations syndicales sur cette position. Adoptée à l'unanimité. |
Motion Le projet de loi du gouvernement Sarkozy contre les retraites est toute entière tournée contre les droits des travailleurs (Liquidation du droit de partir a 60 ans et du droit à la retraite à taux plein à 65 ans, nouvel allongement de la durée de cotisation, liquidation d'acquis bénéficiant aux femmes travailleuses, … et baisse des salaires pour les fonctionnaires via l'augmentation progressive de la " cotisation retraite " de près de 3%) Cette reforme n'est ni négociable, ni amendable. La CA du SNCS se prononce: pour le retrait pur et simple de la " reforme " du gouvernement contre les retraites. La CA mandate le BN du SNCS pour qu'il intervienne dans la FSU pour qu'elle appelle des maintenant, dans l'unité avec les autres organisations syndicales, CGT, FO et UNEF, à une gigantesque manifestation nationale à l'Assemblée Nationale, avec grève, au moment de l'examen du projet de loi pour en exiger le retrait pur et simple. Pour : 2, Contre 10, Abstention : 10, NPPV : 1 |
Motion sur la réforme des retraites présentée au CDFD de la FSU 34
le 29 juin 2010 à Montpellier
Le Cdfd de la Fsu 34 considère que l'avant-projet de réforme des retraites est une attaque sans précédent contre l'un des acquis majeur des travailleurs de notre pays.
Ce projet n'est ni amendable, ni négociable.
Le Cdfd de la Fsu 34 exige son retrait pur et simple.
Le Cdfd s'adresse à la direction nationale de notre fédération pour qu'elle fasse sienne cette exigence. Et que sur cette base, elle appelle, en commun avec les confédérations syndicales ouvrières, lors du débat parlementaire, à une immense manifestation nationale (avec mot d'ordre de grève générale) à l'Assemblée pour empêcher l'adoption de la loi.
[5 pour ; 6 contre ; 3 abst]
Compte rendu par Front Unique de la CAN du SNASUB du 8 et 9 juin 2010
1) Intervention dans le débat sur l'action
a) Il est important avant toute chose de tirer un bilan de la situation, notamment de la journée d'action du 27 mai dernier.
Chacun a pu constater la faiblesse et la morosité ambiante du défilé où se remarquait l'absence de mot d'ordre syndicaux marquant une quelconque combativité contre le gouvernement.
Pour combattre les travailleurs ont besoin d'une perspective, de mots d'ordres correspondant à leur attente.
Prenons quelques exemples : Que ce soit l'appel de l'intersyndicale, celui de la FSU ou encore du SNASUB, aucun n'appelait au retrait du projet de "réforme" sur les retraites !
C'est pourtant là le minimum que tous les travailleurs attendent !
Citons celui du SNASUB : "pour interpeller les pouvoirs publics et les employeurs pour peser sur les choix à venir" Voilà bien une perspective qui n'a rien à voir avec la nécessité d'affronter ce gouvernement afin de mettre un coup d'arrêt à sa politique.
Le texte dit encore : "oui une autre répartition des richesses est possible". Qui peut croire aujourd'hui que Sarkozy va changer de politique, va se mettre à nous distribuer des milliards comme il l'a fait avec les banquiers ?
Cette contradiction, entre notre nécessité d'affronter le gouvernement et le soutien que lui apporte les dirigeant syndicaux, (Depuis que Sarkozy a lancé ses invitations, à commencer par l'agenda social, pour mettre en place la contre-réforme des retraites, tous ont répondus présents), s'exprime concrètement aujourd'hui avec leur participation aux 4 groupes de travail thématiques sur les retraites : "1. pénibilité (règles communes public/privé ?... 2. Emploi des seniors (problématique des secondes carrières ? limites d'âge ? départs anticipés pour 3 enfants ?... 3. Spécificité de la Fonction publique (spécificités maintenues ou susceptibles d'évoluer ? Niveau et taux de reversion ? Majorations pour enfants ?...) 4. Gouvernance des retraites (pilotage - du type IRCANTEC ? - caisse spécifique pour les fonctionnaires,"
La conséquence de ce soutien, on l'a vu la veille du 27 mai, où le gouvernement pouvait sans peur annoncer son objectif d'élever l'age de départ à la retraite.
Et c'est sans vergogne qu'il est écrit dans l'appel intersyndical pour le 27 : "la concertation spécifique Fonction publique n'est accompagnée d'aucun engagement sur le maintien de la référence aux six derniers mois"
Alors, la conclusion ne serait-elle pas de dire : Ces concertation sont un pièges, en aucun cas nous ne pouvons y défendre nos acquis, il faut mettre un coup d'arrêt à cette politique, et donc nous décidons de rompre avec le gouvernement !
b) Concernant l'appel à la mobilisation pour le 24 juin, trois positions vont s'affronter.
La motion Front unique se résume en 2 points : non au projet de réforme, non à la collaboration visant à la mettre en place, dans les groupes de travail.
Ensuite deux motions vont être proposées, mais chacune se situera en soutien à l'appel de l'intersyndicale.
la CAA de Paris (Pascal Tournois, UetA) critique le fait que c'est encore une journée sans lendemain, que ce n'est pas un appel franc à la grève interprofessionnelle, et propose : pour un appel à une grève interprofessionnelle et reconductible. Elle avance le mot d'ordre de retrait du projet, mais le noie dans une longue liste dont le retour aux 37,5 annuités pour tous (comme la FSU), cherchant à empêcher ainsi la mobilisation derrière le seul mot d'ordre capable d'unir tous les travailleurs.
Une 2eme motion, présentée par Jean-Claude Magrinelli (UetA), va s'opposer à celle-ci, martelant la nécessité de mobiliser pour le 24 avec l'intersyndicale, en ne demandant pas le retrait du projet.
Certains représentants d'Ecole Emancipée iront même jusqu'à dire, qu'il n'est pas possible de ne pas suivre l'intersyndicale, car ce qui est en jeu c'est la préparation de la mobilisation à la rentrée. Oui à l'unité ! Mais à quel prix ? de journée d'action en journée d'action sans le mot d'ordre élémentaire du retrait de projet ! Et puis parler de grève à la rentrée c'est cautionner la politique de l'intersyndicale et donc laisser les coudées franches au gouvernement aujourd'hui !
C'est la motion de soutien complet à l'intersyndicale qui sera adoptée grâce au soutien de la tendance EE :
Résultat des votes : Motion FU 1 voix, celle de la CAA de Paris 10 voix, celle présentée par Jean-Claude Magrinelli 14 voix.
Additif
On peut dire que Woerth dans son annonce ce 16 juin, a entendu l'appel de la FSU ! :
" (…) la remise en cause des réformes de 1993 et 2003, la conquête de droits nouveaux. La FSU porte des propositions, qu'elle soumet au débat et défend auprès des pouvoirs publics. " (4 pages retraites).
En fait, le projet de "reforme" gouvernemental reprend pour l'essentiel les attaques déjà contenues dans le document d'orientation. On voit aujourd'hui comment les concertations sur ce document ont servies à accompagner le projet du gouvernement, et en aucun cas permis de le combattre. De là vient la nécessité d'imposer aux directions syndicales de rompre avec le gouvernement pour que soit réunies les conditions pour l'affronter et le vaincre.
2) Sur la question du Répertoire Interministériel des Métiers
Le débat a porté sur l'urgence de trouver des " experts " pour le ministère qui réclame des volontaires pour compléter les " fiches métiers ".
Il en précise l'enjeu : " doter les ministères d'un outil central pour développer une gestion qualitative des ressources humaines, axée sur les métiers, les compétences et les parcours professionnels. "
Comme Front Unique l'écrivait le 27 avril :
" Le référentiel des emplois-types est la déclinaison du Répertoire Interministériel des Métiers de l'État (RIME) au MEN et au MESR. Or, ce RIME co-écrit pendant des mois par les ministères et les représentants syndicaux, en particulier de la FSU, s'intègre à la loi de la modernisation de la Fonction publique de février 2007 qui a constitué un pas en avant décisif dans le démantèlement des statuts des fonctionnaires. Le RIME a abouti à définir 230 emplois-référence au lieu des 900 corps existants et à préparer le terrain pour la suppression de centaines de corps déjà réalisés ou à venir. En fait de modernisation, il s'agit clairement de passer d'une Fonction publique de carrière à une Fonction publique de métiers, telle qu'Éric Woerth la définissait en octobre 2007 : " Ce que l'on souhaite, c'est aller vers une fonction publique de métiers. Un métier, vous pouvez le faire pour un ministère ou un autre ".
L'objectif dans le cadre de la RGPP et des suppressions de postes est de pouvoir balancer les fonctionnaires d'un ministère à l'autre, au mépris de leurs qualifications. "
Les éléments de la discussion ont bien illustrés cette politique. L'exemple le plus frappant ayant été donné par Hervé Petit, déclarant que c'était la fin de la filière bibliothèque qui était en jeu. Et là où la contradiction se noue, c'est quand il a ajouté " je pense que j'irai à la prochaine réunion, mais c'est une vraie saloperie ".
En effet, si au départ le ministère indique très clairement qu'il a besoin du concours " d'expert " syndicaux pour peaufiner son attaque, la position en défense des statuts n'est-elle pas tout naturellement de refuser de participer à cette opération !
C'est le sens de la motion que déposera Front Unique.
La direction du SNASUB rejettera cette motion, mais sera obligée pour accompagner sa participation d'écrire : (extrait)
" La Commission administrative nationale mandate : ses représentants lors de réunions sur le RIME (18 et 25 juin), pour réaffirmer ces positions lors d'une déclaration liminaire, en refusant toute participation ou amendement à des textes dont nous condamnons les présupposés (disparition des corps au profit des " métiers ", suprématie de la compétence sur la qualification...) ; "
Mais que signifie la proposition de la CAN de convoquer pour le 29 juin un groupe de travail syndical sur " Filières, Statut, Grille ", avec une discussion jusqu'au Bureau National du 7 juillet ? Sinon de renvoyer après les vacances une mise en " alerte des personnels ", une fois la concertation terminée, une fois que le gouvernement aura eu tout le temps pour finaliser tranquillement son projet !
Jacques Le Beuvant représentant de PRSI a déclaré " je ne voterai aucune des 2 motions car je les trouve insuffisantes. Ce qu'il faut c'est taper fort face aux suppressions de postes. ". Après que la direction eu intégrée son amendement " Dans un contexte de suppressions massives de postes ", il votera finalement la motion majoritaire.
3) Motion Front Unique en défense du peuple Palestinien
Après une présentation de la motion, les arguments contres, ont fusés :
" Pourquoi s'appuyer sur une organisation étrangère que l'on ne connaît pas "
" cette motion renvoie à la haine, et ne s'appuie pas sur les organisation pacifiste qui existe en Israël. "
" le boycott englobe tout Israël sans faire la différence avec un opposition qui y existe. "
Je rappelle que la motion part de celle de notre dernier congrès. Cette demande de boycott adressée aux organisations ouvrières est une position classique en faveur des peuples opprimés. (il existe même des opposants israéliens qui appellent au boycott).
Depuis un an la situation en Palestine, à Gaza en particulier, n'a cessé d'empirer.
La démonstration a été faite que le boycott ne peut venir de Sarkozy (comme le prétend la FSU) qui recevait quelques jours avant l'agression du 31 mai, Netanyahu pour célébrer l'intégration d'Israël dans l'OCDE.
En conclusion, au moment où Israël réaffirme sa volonté d'affamer le peuple palestinien, la direction du SNASUB renie et piétine sans scrupules le mandat adopté par le congrès. Violant ainsi les normes les plus élémentaires de la démocratie syndicale.
Ajoutons que cette notion de respect du mandat est fluctuante chez nos dirigeants de la FSU. Hier la direction du SNES s'opposait à l'exigence du retrait de la "masterisation", retrait voulu par l'immense majorité de la profession, en invoquant ses " mandats " , et aujourd'hui c'est la direction du SNASUB, qui renie son mandat, préférant laisser la FSU en appeler à Sarkozy (déclaration du 31 mai).
4) Textes présentés par Front Unique
a) Motion retraites
RETRAIT DU PROJET DE " REFORME " SARKOZY CONTRE LES RETRAITES ET LES PENSIONS Depuis la publication par le gouvernement du document d'orientation, plus aucun doute ne subsiste, le projet de réforme des retraites signifie : *la fin de la retraite à 60 ans *un nouvel allongement de la durée de cotisation *la remise en cause du calcul des pensions sur les 6 derniers mois de salaire *la baisse du salaire des fonctionnaires par l'augmentation de leur "taux de cotisation". Ces attaques sans précédent contre le code des pensions exigent de la FSU une riposte d'envergure. En conséquence, la CAN du SNASUB se prononce pour : - le retrait du projet de " réforme " des retraites - la rupture immédiate des discussions qui ne servent qu'à finaliser la "réforme" du gouvernement. La CAN du SNASUB demande à la direction de la FSU de faire de même. |
Retrait du référentiel des emplois-types du MEN et du MESR BOYCOTT DES GROUPES DE TRAVAIL SUR LA REDACTION DES FICHES-METIERS Le référentiel des emplois-types est la déclinaison du répertoire interministériel des métiers de l'État (RIME) au Ministère de l'Education Nationale (MEN) et au Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) Le RIME a abouti à définir 230 emplois-référence au lieu des 900 corps existants et à préparer le terrain pour la suppression de centaines de corps déjà réalisés ou à venir. En rompant les liens statutaires entre missions, qualifications et rémunérations, le RIME est l'instrument ad hoc dont ont besoin les contre-réformes de Sarkozy : mobilité, LRU, PFR pour fonctionner à plein régime et produire leurs quotas de restructurations et de suppressions de postes La défense des statuts des personnels exige que le référentiel des emplois-types du MEN et MESR soit dénoncé et combattu. Ce combat est incompatible avec la participation aux groupes de travail sur la rédaction des " fiches métiers " qui transforment les représentants syndicaux en porte-plumes du gouvernement. En conséquence, la CAN du SNASUB réunie le 9 juin 2010 se prononce : - pour le retrait du référentiel des emplois-types du MEN et du MESR - et déclare refuser de participer à la rédaction des " fiches métiers " destinées à sa mise en œuvre. - et s'adresse à la direction de la FSU pour que cette consigne de boycott s'applique à tous les syndicats de la fédération concernés par le référentiel des emplois-types du MEN et du MESR |
Boycott d'Israël Après l'acte de piraterie commis par l'armée israélienne dans les eaux internationales, le 31 mai, l'Union des Travailleurs Portuaires Suédois (Svenska Hamnarbetarförbundet) a donné pour consigne aux dockers de ce pays de refuser tout traitement des marchandises et bateaux israéliens. Il a appelé les autres syndicats à organiser le boycott d'Israël. Le SNASUB-FSU a un mandat clair, adopté par son dernier congrès national. En conséquence, la CAN du SNASUB réunie le 9 juin 2010 : _ décide de répondre favorablement à l'appel des dockers suédois; _ s'adresse à la direction de la FSU pour qu'elle appelle au boycott académique et scientifique d'Israël; _ demande que la FSU s'adresse aux directions CGT et FO pour qu'ils organisent le boycott d'Israël, notamment dans les transports. Vote : 1 pour, 15 contres, 2 abstentions. |
Motion Le cdfd 30 se prononce pour le retrait du projet de reforme des retraites du gouvernement et demande à la direction nationale de la fsu de faire de même. 9 pour 3 contre |
Motion Le projet du gouvernement est maintenant connu, il reprend les exigences du MEDEF. La poursuite de la concertation avec le gouvernement ne fait que l'aider à maintenir son calendrier et dresse un obstacle au combat pour stopper l'offensive gouvernementale. Le cdfd se prononce pour la rupture de la concertation avec le gouvernement et demande à la direction nationale de faire de même. 3 pour (dont un représentant du SNUIPP d'Alès); 4 contre ; 5 abstentions (dont les 2 représentants PRSI) |
Motion Front Unique: Retrait du projet de réforme gouvernementale des retraites. La CA du Snes Clermont se prononce pour le retrait du projet de réforme gouvernementale des retraites et demande à la direction nationale du SNES de faire de même. Adopté à l'unanimité |
Rupture de la concertation avec le gouvernement Le gouvernement Sarkozy-Fillon vient de présenter sa contre-réforme sur les retraites: comme on pouvait s'y attendre, il s'agit de faire payer les travailleurs, de baisser la valeur de la force de travail. Le document d'orientation du gouvernement s'appuie sur des mois de concertation avec les dirigeants des organisations syndicales, des années de réunions du Conseil d'Orientation des Retraites. Aujourd'hui la concertation menée par le gouvernement porte uniquement sur ses propositions: augmentation de la durée de cotisation, fin du départ en retraite à 60 ans, rapprochement public-privé, c'est-à-dire augmentation du taux de cotisation des fonctionnaires (donc baisse des salaires), remise en cause du calcul des pensions sur les 6 derniers mois. Comment pourrait-on alors continuer à discuter avec ce gouvernement? Le ministre Chatel a récemment réuni les recteurs pour leur donner des consignes: réduire le nombre de postes. Ses propositions sont claires: augmenter le nombre d'élèves par classe, fermer des classes, des écoles, des collèges, faire effectuer les remplacements par les non-titulaires, enfin profiter de la réforme des lycées qui "offre des possibilités significatives d'optimisation aux établissements"! Il révèle ainsi au grand jour le but essentiel poursuivi par le gouvernement: réduire le nombre de fonctionnaires par tous les moyens. Participer aux concertations sur ses réformes avec le gouvernement aujourd'hui signifierait l'aider à trouver de nouveaux moyens de supprimer des postes. Comment pourrait-on alors continuer à discuter avec ce gouvernement? Aujourd'hui précisément le Ministre Chatel organise le 7 juin une conférence sur les "rythmes scolaires". Il est évident que là aussi, sous prétexte de rythmes, le gouvernement vise à réduire le nombre d'heures de cours et à supprimer des postes de professeurs d'EPS en confiant le sport scolaire aux communes et associations. Ce système serait expérimenté l'année scolaire prochaine dans 100 établissements. La CA du SNES Clermont réunie le 4 juin se prononce, et s'adresse à sa direction nationale: Aucune participation à la conférence du 7 juin! Exigez l'annulation de l'expérimentation sur les "rythmes scolaires". 4 pours, 9 contres, 3 abstentions. |
Motion: quittez le Conseil d'Orientation des retraites La CA du Snes s'adresse à la direction nationale de la FSU pour qu'elle quitte le COR et les groupes de travail sur la contre réforme des retraites. Pour:5; Abstentions: 1; Contre: 10 |
MOTION FRONT UNIQUE: PALESTINE Le 31 mai, les forces armées de l'Etat d'Israël s'attaquaient à une flottille humanitaire dans les eaux internationales, et marquaient ainsi leur refus de tout ce qui pourrait aller contre le blocus de Gaza. Deux ans après le bombardement de Gaza, le gouvernement israélien de Netanyahu et Lieberman poursuit la politique barbare menée depuis des décennies contre le peuple palestinien. La responsabilité de notre syndicat et de notre fédération est aujourd'hui engagée, face à la politique menée par Israël et le soutien dont elle bénéficie de la part du gouvernement Sarkozy-Fillon. La CA du Snes de Clermont estime qu'il est maintenant nécessaire pour le SNES, la FSU d'appeler à l'unité des organisations issues du mouvement ouvrier, partis (PS, PCF) et syndicats (CGT, FO, UNEF) pour organiser le boycott effectif de l'Etat raciste et colonial d'Israël. Dans tous les domaines de compétence des organisations, il s'agit d'imposer la rupture de l'aide, le soutien, la coopération dont bénéficie Israël de la part du gouvernement français, ou des différents organismes qui en dépendent. La CA du Snes de Clermont s'adresse donc à la direction de la FSU pour que notre fédération, combatte et impose la rupture de la coopération dans la recherche ou le domaine universitaire relève de sa responsabilité immédiate. La direction académique a opposé à notre motion un texte reprenant nos considérants mais supprimant la question du boycott de l'Etat d'Israël, et remplaçant celle-ci par la demande à la FSU d'organiser l'acheminement de marchandises vers Gaza. Pour le texte FU: 4 Pour le texte U&A: 11 contre les deux: 2 abstentions: 1 |
Contre les chefs d'établissement et les EPEP dans les écoles primaires, refus d'un statut pour les directeurs, pas de transformation des écoles en établissements publics Après le renforcement du pouvoir des Présidents d'université et des chefs d'établissement du second degré, le gouvernement n'a pas renoncé à la mise en place d'établissements publics d'enseignement primaire (EPEP) dans le 1er degré. Le ministre de l'éducation nationale a déclaré à l'Assemblée nationale que cela devait passer par le changement de statut des directeurs d'école. De façon provocatrice, le gouvernement a nommé le député Reiss, auteur du projet de loi sur les EPEP, pour mener une mission et lui fournir un rapport sur la direction d'école. Il s'agit pour le gouvernement d'aboutir à une modification radicale du fonctionnement des écoles en dotant les directeurs d'école d'un statut spécifique. Ceux-ci, investis d'une autorité hiérarchique, seraient chargés d'imposer aux enseignants la politique gouvernementale de casse de l'école. Ils seraient aussi amenés à œuvrer à la création d'EPEP où les enseignants se verraient placés sous la tutelle d'un conseil d'administration dominé par les élus municipaux et les représentants des parents d'élèves. Le congrès national du Snuipp, réuni à Brive, rejette clairement et nettement l'instauration d'un statut pour les directeurs qui les conduirait à devenir des chefs d'établissement. Tout aussi nettement, le congrès s'oppose à la transformation des écoles primaires en établissements publics dotés d'un statut juridique, quelque soit leur nom. Pour bien marquer son opposition, le congrès refuse toute concertation sur de tels projets et œuvrera à la constitution d'un front des syndicats enseignants pour en obtenir le retrait pur et simple. Unanimité moins une abstention |
Défense des retraites Le gouvernement vient de faire connaître son "document d'orientation" sur les retraites. Il a indiqué le "socle de la réforme": c'est-à-dire augmenter le temps travaillé par rapport au temps de retraite par deux moyens: - augmenter les annuités nécessaires, - reculer l'âge légal de la retraite. Par ailleurs, il indique que "le mode de calcul des pensions des fonctionnaires n'est pas intangible", donc c'est la fin du calcul de la pension sur la base des six derniers mois et mettre un terme au code des pensions. La remise en cause de nos acquis ne se discute pas, elle se combat avec détermination! Aussi, le congrès départemental du SNUIPP de l'Allier s'adresse au congrès national et au secrétariat national du SNUipp: - pour qu'ils se prononcent pour le retrait du projet de réforme du gouvernement et de son "document d'orientation" - pour qu'ils s'adressent à la FSU, à charge pour celle-ci de le faire à son tour en direction des autres organisations syndicales pour qu'elles refusent de discuter avec le gouvernement sur sa contre-réforme des retraites et pour qu'elles réalisent un front uni contre la contreréforme gouvernementale des retraites et pour la défense de nos acquis. Le congrès départemental du Snuipp03 se prononce clairement: - Pour la défense du Code des pensions et de ses particularités (Maintien du calcul des pensions sur la base de l'indice atteint 6 mois avant le départ en retraite) - Pour le maintien des pensions des fonctionnaires d'Etat dans le budget de l'Etat (Pas de création de caisse de retraites pour les fonctionnaires d'Etat) - Pour le maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans (55 pour les ayant droit) - Contre tout allongement de cotisation (Pas un trimestre de plus!) Adopté à l'unanimité |
Pour la défense des Retraites Sarkozy, Fillon l'ont dit: la contre réforme des retraites qu'ils préparent est LA réforme de 2010. La méthode et le calendrier du gouvernement sont parfaitement connus. Il a ouvert des concertations pour aboutir à un projet de loi au début des vacances d'été. Cette concertation n'a qu'un but: avaliser sa contre-réforme. Y participer signifie renoncer par avance de défendre nos retraites. La CA du SNCS-FSU, réunie le 7 mai, se prononce clairement - Maintien de l'age légal de départ à 60 ans! - Contre tout allongement de cotisation, pas un trimestre de plus! - Maintien du calcul des pensions sur les 6 derniers mois! - Défense du code des pensions et de tous les acquis subsistant en matière de retraite! - Maintien des retraites des fonctionnaires d'Etat dans le budget de l'Etat. Pas de création de caisse de retraites pour les fonctionnaires d'Etat! La CA du SNCS-FSU s'oppose à toutes ces concertations sur les retraites. Elle décide que les représentants du SNCS-FSU ne participerons pas à des concertations sur cette question. Elle s'adresse à la direction de la FSU, à celles des confédérations syndicales CGT, FO pour qu'elles réalisent le front uni sur ces revendications et refusent la concertation organisée par le gouvernement. C'est pourquoi, la CA mandate le BN du SNCS pour qu'il intervienne à la FSU contre la participation aux 4 groupes de travail thématiques sur les retraites dans la fonctions publique ; Elle demande aux directions des fédérations et confédérations syndicales de ne pas participer au somment social de Sarkozy le 10 mai 2010. La remise en cause de nos acquis ne se discute pas, elle se combat! Pour 3, Contre 12, Abstention: 2, NPPV 2 |
Boycott de l'attribution des Primes d'Excellence Scientifiques La CA du SNCS-FSU constate le profond rejet de la Primes d'Excellence instauré par le gouvernement. Cette opposition des personnels ne peut être émiettée en une myriades de positions individuelles et d'action dispersés. La CA mandate le BN du SNCS pour lancer un appel national au boycott de l'attribution des PES. Elle donne la consigne à tous ses représentants de ne pas participer à l'attribution des PES et notamment de ne pas siéger aux " comités de sélection des Instituts ". Elle mandate le BN pour prendre contact avec les autres syndicats de la recherche publique pour avoir la même position. Pour : 8 Contre : 10 Abs : 5 |
Pour le boycott du sommet de "l'agenda social" du vendredi 26 mars Sarkozy et Woerth ont convoqué les fédérations syndicales de la fonction publique pour établir ensemble "l'agenda social" dans la fonction publique. Sarkozy avait averti le 15 février "les réformes vont continuer". Ces "réformes", ce sont la RGPP, l'individualisation des salaires, l'intéressement ; ce sont d'une manière générale les instruments des suppressions de postes. Mais voilà que la publication du "décret sur la réorientation professionnelle" est annoncée au moment même où se tiendrait ce sommet " d'agenda social ". Ce décret qui permet la déqualification et le licenciement des fonctionnaires. Participer à un sommet pour discuter des "réformes" à venir au moment même où le gouvernement s'arroge le droit de licencier les fonctionnaires reviendrait à l'avaliser au lieu d'en faire un casus belli. En conséquence, la CA du SNCS-FSU demande à la direction de la FSU de ne pas envoyer de représentants à la convocation de Woerth le 26 mars. Elle lui demande de prendre contact avec les autres fédérations et organisations syndicales de la Fonction publique pour leur proposer d'en faire de même. Pour : 3 Contre : 15 Abs : 4 |
Retraites : la FSU doit refuser de participer à la "concertation" annoncée par Sarkozy pour après les régionales Le gouvernement Sarkozy-Fillon est bien décidé à porter un coup décisif aux retraites des travailleurs ; en ligne de mire : le code des pensions. Le CDFN de la FSU se prononce pour : - pour le maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans, - contre toute allongement de la durée de cotisation : pas un trimestre de plus ! - pour le maintien du calcul des pensions sur les 6 derniers mois de salaire. - pour la défense du code des pensions de la Fonction Publique, et de tous les acquis subsistants en matière de retraite. Chacun sait que le gouvernement veut abattre ces acquis. Chacun sait que la " concertation " qu'il a annoncée jusqu'en septembre n'a pas d'autre objectif que de faire passer sa contre-réforme. Par conséquent, participer à la " concertation " serait renoncer par avance à défendre ces acquis, ce qui nécessite au contraire de combattre la nouvelle contre-réforme des retraites qui s'annonce. Par conséquent, la CA du SNCS-FSU demande à la direction de la FSU de refuser toute participation à la " concertation " sur la réforme Sarkozy-Fillon. Pour : 5 Contre : 13 Abs : 4 |
Le Conseil Syndical du Snuipp 94 réunit le mardi 16 mars déplore que la direction nationale du Snuipp n'ait pas appelé nationalement à la grève le 12 mars ni même qu'elle n'ait déposé pour cette date un préavis national de grève. Les réformes successives du Ministère ne posent-elles pas la nécessité de l’organisation d’une grève nationale unitaire de la maternelle à l'Université avec montée à Paris pour l’obliger à retirer mastérisation, réforme des lycées et annuler les suppressions de postes? Par ailleurs, le Snuipp 94 demande que cesse les concertations avec le gouvernement sur les retraites dont le seul but est d'associer les organisations syndicales à la mise en pièce du système de retraite par répartition et du Code des pensions civiles et militaires pour ouvrir la voie aux fonds de pensions. Le Snuipp 94 exige de la direction nationale du Snuipp et de la FSU qu'elles portent nos mandats de congrès en réaffirmant notre attachement aux 37,5 annuités publics/ privés, la retraite à 60 ans ainsi que 75% du dernier salaire touchés lors des 6 derniers mois. Nous rappelons notre volonté de voir abroger les lois Balladur de 1993 et Fillon de 2003. En conséquence, le Conseil Syndical du Snuipp 94 appelle, sur ces bases, tous les collègues à faire grève massivement le mardi 23 mars pour en faire une réussite à la hauteur des enjeux et de nos ambitions. |
Woerth a convoqué le 26 mars une réunion chargée de définir l'agenda social des réformes de la Fonction publique en 2010. Au programme : déclinaison du Répertoire Interministériel des Métiers (RIME) au niveau du Ministère de l'Education Nationale, remise en cause de l'existence des CAP par corps, accentuation de la mise en concurrence des agents par l'instauration de l'intéressement collectif, etc. Pierre angulaire de ces attaques, de nouveaux coups portés au Code des pensions via la hausse des trimestres de cotisation, la fin du calcul des pensions basées sur les 6 derniers de mois de salaires, etc. Pour légitimer et faciliter leur mise en place, le gouvernement entend une nouvelle fois associer les syndicats à leur discussion. Il faut l'en empêcher ! Le combat pour nos revendications exige que ces projets soient retirés et que le gouvernement soit affronté. Ce combat est contradictoire avec la participation aux concertations dans le cadre de l'agenda social. La FSU doit boycotter ce sommet social du 26 mars et s'adresser en ce sens aux fédérations de fonctionnaires. C'est la voie pour engager le combat ans l'unité contre le gouvernement et sa politique, sur la base de revendications claires, en particulier la défense intégrale du Code des pensions et des acquis en matière de retraite : pas un trimestre en plus, maintien de l'âge de départ à la retraite à 60 ans. Vote : 2 Pour 18 Contre 4 Abstention |
La CA du SNCS réunie le 22 janvier réaffirme son opposition totale aux "Primes d'excellence scientifique" Elle se prononce contre la participation au groupe de travail chargé de discuter de leur mise en œuvre et donne la consigne aux élus du syndicat de ne pas siéger à la réunion convoquée ce jour à 14h. Pour : 3, Contre : 12, Abstention :5, Refus de vote :1 |
"Grand Emprunt" Avec le "Grand Emprunt" le but du gouvernement Sarkozy Fillon est de faire franchir un saut décisif dans l'application de la LRU, vers la privatisation des universités et la mainmise du patronat sur la recherche publique. Il sera un nouvel instrument pour amplifier la précarité. Les fonds de l'emprunt seront sous le contrôle d'une " agence des campus d'excellence " et de l'ANR et attribués sous condition d'un partenariat "public-privé". La majeure partie le sera sous forme de dotation en capital, dont seuls les intérêts pourront être utilisés. Le but est faire passer universités et laboratoires du CNRS, de l'INSERM… sous la coupe des trusts de l'industrie et des fonds spéculatifs et de les soumettre directement à la loi des marchés financiers. Combiné avec le passage aux Responsabilités et Compétences Elargies (RCE), tout est mis en place pour que ce soit directement les personnels et les étudiants qui en paient le prix fort, avec à la clé, comme dans les universités américaines : licenciements, baisses des salaires, suppression d'enseignements et de pans entiers de la recherche, envolée des droits d'inscription… . En réservant l'essentiel de ces dotations à des campus d'excellence, l'objectif est de faire fusionner une sélection d'universités, et de laboratoires de recherche publics dits " rentables " avec des laboratoires privés et de laisser les autres - la majorité - à l'abandon. En conséquence, la CA du SNCS réunie le 22 janvier se prononce contre le "Grand Emprunt" et contre les "campus d'excellence" prônés par le rapport Rocard-Juppé. Elle appelle au boycott des CA des universités chargés de les mettre en œuvre. Elle s'adresse à la direction de la FSU, à son congrès et à tous ses syndicats concernés, pour qu'ils se prononcent dans le même sens et se joignent à l'appel au boycott de la mise en place du "Grand Emprunt" et des "campus d'excellence" dans les CA des universités. Pour : 2, Contre : 18, Abs : 3 |
Retraites La CA du SNCS réunie le 22 janvier 2010 se prononce - pour le retrait de la nouvelle contre réforme des retraites du gouvernement Sarkozy Fillon, - contre toute remise en cause de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans, - pour la défense du régime des pensions de la fonction publique, et de tous les acquis subsistants en matière de retraite Elle s'adresse à la direction de la FSU, ainsi qu'à son congrès, pour qu'elle : - se prononce clairement contre le projet de "retraite par points" qu'est en train d'élaborer le Conseil d'Orientation des Retraites - quitte le COR - refuse de participer aux réunions de l'agenda social de Sarkozy et en particuliers qu'elles refusent de se rendre à la convocation du 15 février - et appelle la CGT, FO, toutes les organisations syndicales à faire de même Pour : 3, Contre : 15, Abs : 6 |
MOTION FRONT UNIQUE: LYCEES, EPLE. Le 10 décembre le gouvernement présentait au CSE la " réforme " des lycées, et la modification du statut des EPLE, qui lui donnent tout son sens. Chatel y a indiqué " Je ne reviendrai sur rien ". Le premier but de cette réforme est de permettre de réduire les postes, notamment par la suppression d'heures de cours. Mais elle menace aussi de disparition certaines disciplines, et notamment des disciplines technologiques. Dans le même temps, le gouvernement commet l'affront d'augmenter les postes aux concours de l'enseignement privé! La réforme donne aux établissements une autonomie poussée, et par le décret sur les EPLE, elle donne aux chefs d'établissement des pouvoirs très étendus, menaçant de ce fait les statuts des enseignants: le conseil pédagogique, réunion de caporaux aux ordres du chef d'établissement, pourrait déterminer dédoublements et horaires locaux. Les rectorats fixeraient une partie des dotations des établissements en fonction de leurs " projets ". Les chefs d'établissement noteraient, seuls, les enseignants. Ceci dépasse le cadre des lycées puisque les décrets EPLE s'appliqueraient aussi aux collèges. Le gouvernement, par ailleurs, ne cache pas ses objectifs à travers les déclarations de Copé qui indiquait au Monde en décembre que les chefs d'établissement devraient avoir la possibilité de choisir leurs équipes pédagogiques, donc de recruter localement. Ces objectifs font d'ailleurs partie d'un plan d'ensemble du gouvernement: au travers de la loi LRU, il a réussi à imposer l'autonomie des universités, à renforcer les pouvoirs des Présidents d'Université et à modifier le statut des enseignants chercheurs. De même, il cherche, par le projet de loi sur les EPEP, dans le primaire, à mettre en place un statut de chef d'établissement dans le primaire, à la place des directeurs d'école. Le gouvernement entend, par le biais des journées banalisées, contraindre les enseignants à participer à la mise en place de la réforme dans les lycées. Ces journées seraient destinées à " l'appropriation de la réforme par les enseignants ". Aujourd'hui, il y a urgence, afin d'obtenir le retrait pur et simple de ces deux projets, avant qu'ils ne soient publiés. Aucune discussion n'est possible sur ce sujet avec ce gouvernement. Aussi le congrès déclare: Afin de créer les conditions de l'affrontement avec le gouvernement et de la mobilisation de l'ensemble des collègues, il est nécessaire que la FSU: -se prononce pour le retrait pur et simple de la réforme des lycées et du décret EPLE. -rompe avec le gouvernement et donc cesse d'en appeler à de " vraies discussions ", -appelle l'ensemble des collègues à boycotter les journées banalisées destinées à " l'appropriation de la réforme par les enseignants ". Une telle prise de position permettrait de créer les conditions d'un véritable affrontement avec le gouvernement, notamment par l'organisation d'une manifestation nationale au ministère pour exiger le retrait de ces réformes. 7 pour, 38 contre, 3 abstentions. |
Motion Front unique: A bas le grand emprunt Sarkozy Fillon. Le grand emprunt annoncé par Sarkozy le 14 décembre est une pièce maîtresse du dispositif gouvernemental de destruction de la fonction publique. Il va permettre à la fois: - de supprimer des milliers de postes de fonctionnaires en rationalisant, restructurant (" le financement des 35 milliards d'euros du grand emprunt "passe par moins de dépenses publiques" ", Woerth) - d'aller plus loin dans la privatisation - destruction de l'université et de la recherche (financement mixte par le biais de fondations permettant aux patrons de s'approprier la formation). - d'instaurer l'université à deux vitesses par le financement de " pôles d'excellence " quand le gouvernement continue d'asphyxier une grande majorité de facs. - de soumettre totalement la recherche aux besoins patronaux. - de liquider l'enseignement professionnel public au profit de l'apprentissage patronal. En conséquence, le congrès de la FSU se prononce clairement: - A bas le grand emprunt Sarkozy Fillon! - Non à la privatisation des universités. La FSU s'adresse aux autres fédérations de fonctionnaires, aux confédérations syndicales CGT et FO afin qu'elles reprennent la même position. 6 pour, 19 contre, 19 abstentions |
Motion Front Unique, défense des retraites. Le congrès de la FSU 63 se prononce pour que le congrès national: - se prononce pour le retrait du projet de contrr réforme des retraites du gouvernement Sarkozy Fillon, pour le maintien de l'âge légal de la retraite à 60 ans, pour la défense du régime des pensions de la Fonction Publique, et de tous les acquis subsistants en matière de retraite. - se prononce clairement contre le projet de "retraite par points" qu"étudie le COR. 10 pour, 28 contre, 2 refus de vote - mandate la direction nationale pour qu'elle refuse toute participation à la "concertation" sur le projet de réforme Sarkozy Fillon qui doit commencer en janvier, et dès maintenant quitte le COR. - qu'elle appelle la CGT, FO, toutes les organisations syndicales à faire de même. 6 pour, 31 contre, 4 abstentions |